Interview 16 : Stojan Vucinic de la troupe de danse serbe Izvor Paris > 12e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse

Dans le cadre d'Entrez dans la danse, Fête de la danse qui aura lieu le dimanche 7 juin 2015, nous vous livrerons plusieurs interviews ou portraits d'artistes, danseurs, chorégraphes qui font partie de cette 12e édition.

INTERVIEW 16

"Promenons-nous à Paris, à Bercy;
Pendant qu' le public est là :
S’il n’y était pas, nous n’y serions pas !
Mais puisqu'il y est, nous y danserons !!!



Izvor Paris



- Qui es-tu ?
« Je suis Stojan Vucinic, responsable artistique de la troupe de danse Izvor Paris. »

Que fais-tu ?

« Je m’occupe de tout ce qui est artistique au niveau de l’association. Avant tout, je supervise les entraînements du premier groupe, celui qui fera la représentation à la journée du 7 juin. En ce qui concerne les autres groupes, j’interviens dans tous les domaines artistiques : choix des chorégraphies, mise en place des spectacles, etc… »

- Et comment vois-tu l’avenir, le tien et celui du spectacle vivant ?

« Nous avons fêté nos 10 ans cette année avec un gros spectacle, dans une salle de 700 places. C’est quelque chose de très bien pour nous, c’est la première fois que nous accueillions autant de personnes. Nous espérons aller encore plus loin en continuant d’agrandir la troupe, qui compte actuellement une soixantaine de personnes, petits et grands. Notre objectif est d’augmenter la taille de la troupe pour pouvoir présenter tout ce que la danse serbe a à montrer à d’autres cultures et à la France. La danse folklorique est différente de tout ce qui se fait aujourd’hui en France. C’est une danse à part mais on peut montrer beaucoup de chose à travers elle et il y a beaucoup d’histoire à raconter. De plus, elle devient « à la mode », c’est une danse qui revient surtout en Serbie mais aussi partout ailleurs. Nous stylisons les danses serbes afin de les rendre différentes et plus aussi basique que ce qu’elles étaient à l’époque. Nous essayons de transmettre toute cette culture à travers des danses plus stylisées et plus intéressantes pour le public, à travers des histoires. »


Propos recueillis par Ambre Deschamps, Assistante de production et de communication


Retrouvez toute la programmation d'Entrez dans la danse,  fête de la danse sur http://entrezdansladanse.fr/wp/programmation-2015/

Interview 15 : Virginie Foucaud de la compagnie Ecclek'Tic > 12e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse

Dans le cadre d'Entrez dans la danse, Fête de la danse qui aura lieu le dimanche 7 juin 2015, nous vous livrerons plusieurs interviews ou portraits d'artistes, danseurs, chorégraphes qui font partie de cette 12e édition.

INTERVIEW 15

"Promenons-nous à Paris, à Bercy;
Pendant qu' le public est là :
S’il n’y était pas, nous n’y serions pas !
Mais puisqu'il y est, nous y danserons !!!


Virginie Foucaud


- Qui es-tu ?

Je m’appelle Virginie Foucaud. Je suis chorégraphe, danseuse et professeur de danse. Mon parcours est un peu particulier puisque j’ai été infirmière pendant huit ans avant de me professionnaliser dans la danse, sachant que je n’ai jamais arrêté la danse pour autant. A un moment je me suis dit qu’il était temps de faire autre chose et j’ai donc arrêté mon métier « bien cadré », qui faisait plaisir à mes parents, pour devenir une artiste (ils me soutiennent aussi).  

- Que fais-tu ?

J’ai une partie de mes activités qui est consacrée à des ateliers dans des écoles, privées ou publiques. En ce moment, j'aide une institutrice d'une école du 20e arrondissement à créer une comédie musicale, je réalise la partie chorégraphiée. Je donne également divers stages en Île de France et dans mon ancienne école à Vichy (création d'un atelier parent/enfant que j'affectionne). En tant que chorégraphe, je crée actuellement un spectacle pour le jeune public qui parle de BébéLune qui découvre les merveilles de la terre, spectacle qui met en osmose danse et manipulation d'objets. Parallèlement, nous jouons 26:8, un spectacle pour l’art de rue que l’on présentera au festival « Entrez dans la danse, fête de la danse » puis au festival d'Aurillac cet été. Je consacre également du temps à la partie administrative de la compagnie. Et pour finir, je pense tout le temps à ce que je vais créer prochainement.

- Et comment vois-tu l’avenir, le tien et celui du spectacle vivant ?

Il est très difficile aujourd’hui de voir un avenir, même si nous avons toujours espoir en celui-ci, au vu des difficultés actuelles pour la culture et la politique culturelle qui est très compliquée pour nous, artistes. Il est vrai que nous n’avons plus suffisamment de subventions, il faut donc en trouver ailleurs. L’avenir n'est pas morose pour autant car nous avons toujours envie de créer. Nous avons toujours fonctionné de la même manière. Malgré le fait que nous soyons une compagnie à petit budget, le désir d’exprimer ce dont on a envie entraîne un processus de création et ça, avec ou sans subvention donc nous continuerons. Nous allons donc nous tourner vers de petits projets (solo, duo) qui permettront de danser partout, dans tous les espaces car il est important pour nous de développer une proximité avec le public, casser le 4éme mur.  Nous ne perdons quand même pas l'idée de créations plus importantes mais ce sera plus tard, il faut être patient dans notre métier ! Nous voyons un bel avenir car nous serons toujours là pour créer malgré les difficultés financières, nous nous accrochons !

Propos recueillis par Ambre Deschamps, Assistante de production


Retrouvez toute la programmation d'Entrez dans la danse,  fête de la danse sur http://entrezdansladanse.fr/wp/programmation-2015/

Retour sur le festival Urban Life de Bruxelles des 7 et 8 mars dernier : un grand succès pour la danse à Bruxelles


La 7e édition du festival Urban Life de Bruxelles a eu lieu les 7 et 8 mars dernier et nous souhaitons y revenir pour que vous ayez la possibilité de connaître cette manifestation partenaire d'Entrez dans la danse, Fête de la danse depuis deux ans. En effet, avec Jojo Ngamou, nous avons souhaité faire circuler des créations qui nous touchaient entre Paris et Bruxelles. Jojo choisit dans ma programmation une compagnie pour laquelle elle aura un coup de cœur et je fais de même dans sa programmation. Si bien qu'une à deux compagnies de Bruxelles pourront aller à Paris en juin 2016 et qu'une à deux compagnies parisiennes ou d’Île de France pourront aller à Bruxelles en mars prochain.
En 2015, Le festival Urban Life a accueilli la compagnie AèRe avec la pièce 1m76 et Mouvance d'arts recevra dans le cadre d'Entrez dans la danse, Fête de la danse Kavandance avec la création "Nostalgias" le 7 juin prochain.


Sur deux jours, ce festival Urban Life offre aux danseurs amateurs l'opportunité de faire la scène, d'accéder à une vingtaine d'heures d'ateliers de danse avec des chorégraphes internationaux et expérimentés et de voir des créations professionnels pour les inspirer à aller plus loin.

Plusieurs écoles de Bruxelles étaient présentes avec leurs élèves afin de montrer leurs pièces chorégraphiques encadrées par des professeurs professionnels, notamment les écoles Kavadance et Karys Dance Center.
Les jeunes élèves de la section " moyen-avancée pré-professionnelle de Joanna Kabongo ont  interprètées une pièce de Ragga Dance Hall type Ghetto avec une énergie, une précision, une efficacité qui déménageaient. Les parents que nous avons vu présents sur toute la manifestation sont extrêmement engagés dans le parcours de leurs enfants et adolescents...

Quelques compagnies professionnelles ont également capté mon attention :


Le collectif Madrootz, regroupant une partie des pionniers du mouvement Krump en France,  a mis une ambiance électrique sur la scène bruxelloise avec Expression, danse enragée d'inspiration tribale, flirtant avec les arts martiaux, rarement portée sur scène.




Collectif Madrootz  - Crédit Thibault Grégoire

Collectif Madrootz  - Crédit Thibault Grégoire


Collectif Madrootz  - Crédit Thibault Grégoire

Collectif Madrootz  - Crédit Thibault Grégoire


- Le Huit avec un extrait de la pièce "Brèves de vestiaires" Caroline Le Noan et Justin Collin interprètent avec finesse, dextérité et brio une variation autour d'un porte-manteau de gymnase, deux vestes qui glissent au sol l'une sur l'autre. La construction chorégraphique est intelligente, une fluidité étonnante se joue dans ce duo-quintet (les trois objets ont une réelle présence et un véritable rôle). Nous sommes témoins d'un moment insolite qui devient poétique et  a séduit toute la salle. Les interprètes gageaient que nous ne regarderions plus nos vêtements suspendus de la même manière : pari tenu !


Cie Le Huit - Crédit Thibault Grégoire

Cie Le Huit - Crédit Thibault Grégoire

Cie Le Huit - Crédit Thibault Grégoire

Cie Le Huit - Crédit Thibault Grégoire



- Zassii Dance Théâtre avec The Flow avec Jojo Ngamou et Soleimane Sanogo.
Jojo, chorégraphe et interprète, a souhaité traiter du contrôle et du lâcher-prise et avec cette toute jeune pièce, elle pose cette question : "Sommes-nous à la recherche du contrôle ou de la liberté ?". 
Cie Zassii  - Crédit Thibault Grégoire

Cie Zassii  - Crédit Thibault Grégoire

Cie Zassii  - Crédit Thibault Grégoire

Cie Zassii  - Crédit Thibault Grégoire
 Contrôler ses pulsions, ses désirs, ses émotions ou bien se laisser à la liberté de ressentir et d'être ? Accueillir l'instant présent, ressentir sans se censurer, penser sans préjuger, accepter ce qui ne peut être changé..., tels sont quelques-uns des antidotes au contrôle de soi et des autres. Des voies que Jojo explore avec Soleimane pour parvenir au véritable lâcher-prise ainsi ils disent tous deux vraiment oui ! à la vie. Les interprètes ont du talent et du charisme. Je souhaite à cette création prometteuse un joli parcours.




- Mon coup de cœur pour la compagnie Auguste-Bienvenue et plus précisément, pour le chorégraphe-interprète Auguste Ouedraogo qui a donné son solo engagé Tourments noirs.

Cie Auguste-Bienvenue - Crédit Thibault Grégoire
Cie Auguste-Bienvenue - Crédit Thibault Grégoire

Ce solo s'inspire des discours de Thomas SANKARA pour poser la question de l'identité de l'Homme Noir dans un contexte mondialisé, ainsi que de l'épineuse question du développement de l'Afrique. Rester soi-même ou tout renier pour intégrer l'inconnu ? Que faire pour redonner à l'Homme Noir sa place au sein des peuples de la planète ? Que faire pour permettre à l'Afrique de prendre le chemin du développement ? Voilà bien des questions qui fâchent, qui inquiètent… qui tourmentent ! Ce qui est sûr, nous dit SANKARA, « …nous devons accepter de vivre africain. C'est la seule façon de vivre libre et de vivre digne.» 
En soi, le propos est intéressant et nécessaire, et Auguste est un artiste habité. Lorsqu'il dénonce, il danse et sa danse nous parle directement, sa cause, on la comprend et on l'épouse, il nous aide à le rejoindre. Son écriture chorégraphique est belle, simple, sans détour, sa prise de plateau efficace, sa gestuelle poétique, puissante, violente et à d'autres moments si douce, nous fait partager ses incertitudes, ses maux, ses espérances, sa dignité.
Cie Auguste-Bienvenue - Crédit Thibault Grégoire
On vibre avec lui de cette force intérieure qui l'anime et cela m'arrive trop rarement.
Cie Auguste-Bienvenue - Crédit Thibault Grégoire

- Enfin, la compagnie AèRe - Sonia Duchesne était invitée pour montrer aux habitants de Bruxelles son création hip hop et paroles "1m76"  .

Après sa pièce contemporaine Lasteminutes.org qui traitait avec subtilité, émotions et sobriété de sa propre mort, sujet sensible, mais, sans jamais tomber dans le pathos ni la noirceur, elle revient au hip hop avec une prise de paroles en danse et en mots. Elle prend pour prétexte sa taille 1m76 pour parler de la difficulté d'être différente et hors norme dans certaines situations. En ce qui la concerne : les auditions (mise en situation de jugement par excellence, mais pas la seule, on le sait). 
Cie AèRe  - Crédit Thibault Grégoire
C'est ainsi qu'elle place d'emblée les spectateurs dans la peau d'un jury fictif (certains se reconnaîtront néanmoins) et va les faire entrer dans son jeu de scène et ça marche, même très  fort !! Le public s'identifie, souvent, plus à la danseuse qu'au jury, puisqu'il aura au moins une fois dans sa vie expérimenté un moment similaire. On voit le personnage essayer d'abord de rentrer dans le "moule" que l'on veut lui imposer, puis, elle évolue.
Elle ne tombe pas dans le panneau de "juger le jury", même si elle assène quelques vérités bien méritées ; son garde fou : l'humour  vis à vis d'elle-même et des autres. Et l'humour, elle sait le manier avec dextérité, par petites touches... Le propos n'est  d'ailleurs pas là, mais plutôt dans le fait de trouver comment s'émanciper des carcans, des "a priori" qui, eux, existent bel et bien, et, peuvent broyer un individu.
Cie AèRe  - Crédit Thibault Grégoire


Cie AèRe  - Crédit Thibault Grégoire
Elle nous donnent quelques pistes de réflexion, de sorties.
Elle est réelle, réaliste et on la voit se battre, résister pour s'affirmer, pour être en paix avec elle-même, son corps, ses pensées, ses désirs, ses choix et ce qui est important à ses yeux.
Sa gestuelle (poppin, boogaloo, waves, new Style...danse contemporaine) devient le prolongement du chemin parcouru par sa pensée, sa danse se libère elle aussi jusqu'à la jubilation et la frénésie finale.
Personnellement j'adore cette pièce car il y a une intrigue rondement menée et puis, parce que j'apprécie chez Sonia : la danseuse comme la personnalité de la femme généreuse sur scène et dans la vie qui aborde un sujet universel avec adresse, esprit, lucidité et fraternité.

Le public bruxellois lui a fait un accueil éclatant et c'est amplement mérité !


Maintenir un festival par les temps qui courent réclame foi, détermination, persévérance, capacité à rassembler et à s'adapter aux conditions parfois tout terrain autant pour la directrice artistique que pour les danseurs, volonté pour défendre le métier de pédagogues, d'enseignants, d'interprètes, et de chorégraphes.
Bravo à Jojo Ngamou pour  cette 7e édition et cette programmation de qualité. 

Valérie Gros-Dubois

La compagnie Tango Ostinato - Claudia Miazzo & Jean Paul Padovani au Théâtre de Châtillon le 22 mai 2015

Claudia et Jean-Paul sont deux danseurs magnifiques, deux chorégraphes exigeants et sensibles qui subliment le tango. Ils l'emmènent sur la planète du contemporain avec bonheur. Par contemporain, j'entends la technique, bien sûr, mais aussi, ce que peut vouloir dire le tango aujourd'hui sans que toucher aux codes traditionnels ne soit sacrilège...
Allez voir cette nouvelle création qui saura vous enthousiasmer, sans nul doute.
Valérie Gros-Dubois
Crédit Tango Ostinato Jean Monsigny

Tango Ostinato sera, avec six danseurs et deux musiciens,
 ce vendredi 22 mai 2015 à 20h30 
au Théâtre  de Châtillon - Île de France 
3 rue Sadi Carnot - Châtillon / Paris 

Argument :
MOTUS ANIMA a été pensé comme un polar.
Crédit Tango Ostinato Jean Monsigny

Danse et musique à la fois, le Tango a été plusieurs fois recomposé, réinventé, bousculé dans ses codes et ses normes, mais survivant toujours à ses propres innovations impulsées par différents musiciens et danseurs.
MOTUS ANIMA est une sorte de roman noir pour narrer chorégraphiquement le processus de création, de transformation et de réinvention constante qui a lieu au sein même de cette danse et musique.
" Sublimer le tango, c’est le tenir en vie en dehors des clichés."

Distribution :
Chorégraphie: Claudia Miazzo et Jean Paul PadovaniCréation Musicale: Eduardo Garcia
Création lumières: Laurent Schneegans
Costumes: Rose Marie Melka
Remerciements à Cristina Marangoni pour le partenariat avec la Maison Cerruti 1881
Danseurs : Alexandre Bado, Jean Paul Padovani, Marjorie Hannoteaux, Noemie Ettlin, Philippe Lebhar, Sophie Tellier.
Musiciens: Bohdana Horecka, Eduardo Garcia, Jean Paul Padovani
Collaboratrice artistique: Sandra Gaudin
Production: Tango Ostinato
Coproduction : Centre National de la Danse, Pantin, CCN de Tours / Direction Thomas Lebrun, CCN de Créteil et du Val-de-Marne / CieKäfig, Théâtre de Châtillon, Théâtre Benno Besson à Yverdon (Suisse).
Partenaires: Conseil Général du Val-de-Marne, Spedidam, Région Île-de-France, Arcadi.
Prêt de studio: La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne, CND Pantin (Cie en résidence 2014-15)

Interview 13 : François Muraire, Président des Amis du Far West > 12e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse

Dans le cadre d'Entrez dans la danse, Fête de la danse qui aura lieu le dimanche 7 juin 2015, nous vous livrerons plusieurs interviews ou portraits d'artistes, danseurs, chorégraphes qui font partie de cette 12e édition.

INTERVIEW 13

"Promenons-nous à Paris, à Bercy;
Pendant qu' le public est là :
S’il n’y était pas, nous n’y serions pas !
Mais puisqu'il y est, nous y danserons !!!


Les Amis du Far West

- Qui es-tu ?
« Je m’appelle François Muraire, je suis le président des Amis du Far West. C’est une association de danse en ligne créée en 1993 par un américain. Il serait trop long de refaire l’historique de la danse en ligne ; prenons juste celui de la danse en ligne en France et son développement. Il faut remonter aux années 1990, et au démarrage d’Eurodisney. A cette époque-là, un américain, nommé Robert Wanstreet, propose à Gilbert Rouit, qui s’occupe du recrutement artistique pour Eurodisney, de présenter de la danse en ligne en avant-première d’un concert de country music au bataclan. C’est comme cela que tout a débuté. A la demande de Gilbert Rouit, Robert Wanstreet devient le DJ du Billy Bob’s et donne des cours. En 1993, il crée sur Paris la 1ère association de Country & Line Dance en France : les Amis du Far West. Il invite sur Paris des chorégraphes américains, multiplie les manifestations, et emmène ses adhérents en compétitions un peu partout en Europe. Il part aussi en France pour y développer la country line dance. Robert est, en quelque sorte, le "père" de la Country Line Dance en France qui regroupent aujourd'hui des dizaines de milliers de pratiquants. »

- Que fais-tu ?
« L'association donne des cours de country line dance ou danse en ligne. Les danseurs forment une ou plusieurs lignes, sont tournés ensemble dans la même direction, puis exécutent la chorégraphie associée à la musique le temps de cette musique. Une chorégraphie c’est une suite finie de pas plus ou moins complexe. Si la Country Line Dance se pratique seul, il n'en reste pas moins que l'ensemble des danseurs forment un groupe ; chacun ayant à cœur de respecter les lignes qui ont été formées au départ, participant ainsi à l'esthétique indéniable de l'évolution du groupe sur la piste. La force de la Country Line Dance vient que le danseur est à la fois l'acteur et le spectateur du groupe. La Country Line Dance peut donc se pratiquer seul(e), en couple ou entre amis. Les rythmes de danse sont très variés : Night-Club, Cha-cha, Rock, Valse, Polka, West Coast Swing, TwoStep, ... Et il existe aussi d'autres formes de danses, comme la danse en couple, chorégraphiée ou non. C'est une danse qui développe, et entretient, à la fois le corps à travers le mouvement, et l'esprit, et en particulier la mémoire.  »

- Et comment vois-tu l’avenir, le tien et celui du spectacle vivant ?
« Nous ne sommes pas une compagnie au sens propre du terme. Nous sommes une association de danse qui donnons des cours, et cela depuis plus de 20 ans. Il y a des milliers de licenciés sur la France entière. Il existe des compétitions nationales et internationales, des championnats de France, des championnats d’Europe, des championnats du monde. Notre avenir est lié à celui de la danse en ligne. Si les personnes sont attirées de prime abord par la musique country, ils découvrent aussi la diversité de cette activité par les rythmes variés et les différentes musiques. C'est ici que vient se faire essentiellement la différence que l'on entend parfois entre "country dance" et "line dance". En effet, dès lors que la musique n'est plus du genre country, la référence américaine se perd. Honnêtement, c’est un peu la même chose, les pas sont les mêmes, c’est le genre de musique qui change. Aujourd'hui nous dansons sur des musiques country de Alan Jackson, Garth Brooks, Taylor Swift, mais aussi plus moderne avec Adèle, Alcazar, ou encore Cassadee Pope. Il ne faut pas enfermer la Country Line Dance dans un univers strictement "Bottes et Chapeaux", elle est beaucoup plus que cela. Elle est la combinaison de bien des aspects : culturel, sportif, parfois contradictoires comme solitaire et collectif. Son avenir est certainement dans le développement d'une image de diversité, du côté de la jeunesse et dans la participation aux grandes compétitions nationales et internationales. Ainsi, on sera partie prenante avec la fédération dans l'organisation des 1ers championnats de Paris qui devraient se tenir fin 2015»

Concernant la danse, les hommes et les femmes que nous accueillons dans nos cours ont des motivations bien différentes. Pour les uns, ce sera vu plutôt comme une activité sportive, pour les autres il y aura l'envie de donner un sens personnel et une interprétation à la chorégraphie dansée, pour d'autres encore, elle permet de rompre avec un certain isolement puisque l'on n'a pas besoin d'un partenaire. La danse en ligne est un bon moyen pour pratiquer une activité sportive tout en conservant ce côté artistique. A travers cette manifestation, le public va découvrir qu'il existe bien des formes de danse que l'on peut pratiquer quelles que soient les différences d'âge , de sexe, ou autres… L'important est l'envie du partage. »

Propos recueillis par Maxime Ngia, Assistant de production et communication

Retrouvez toute la programmation d'Entrez dans la danse,  fête de la danse sur http://entrezdansladanse.fr/wp/programmation-2015/

Dimanche FELDENKRAIS de Laurence Bertagnol : 24 mai et stages d'été dans les Cévennes

Les dimanches FELDENKRAIS

Il en reste un en mai pour faire ce qu'il te plaît !

* Faire des pieds et des mains : un jeu…
Le dimanche 24 mai 2015  de 14h à 16h
à Micadanses – Paris – Métro St Paul.





Inscriptions ouvertes pour :
Les Stages d’été dans les Cévennes

* Les métamorphoses de la respiration

du dimanche 5 juillet au samedi 11 juillet 2015

* Vers une marche souple, légère et agréable
du dimanche 23 août au samedi 29 août 2015

Informations 06 81 43 56 05n'hésitez pas à contacter Laurence                  Bertagnol.


Laurence Bertagnol
Artiste associée, Chorégraphe
Praticienne Feldenkrais
32, rue Diderot 93100 Montreuil


SLAVE « nos vraies racines » spectacle du chorégraphe Kévin KIMBENGUI les 21 et 22 mai 2015 au théâtre de la Reine Blanche


SLAVE
      « nos vraies racines » 


Durée : 1 h

Nouvelle Création du chorégraphe Kévin KIMBENGUI

Interprètes Eléonore  NIZARD, Vanessa LOPES, Sarah GAUDRIE, Crochet YAO Kouassi, Vadel Ouyah DENOUIN Kévin KIMBENGUI

Musicien : Olba Fresnel BANZOUZI

Chorégraphie : Kévin KIMBENGUI
Assistante Chorégraphe : Eléonore  NIZARD
Textes : Kévin Christiane Yobo et Kévin KIMBENGUI



JEUDI 21 et VENDREDI 22 MAI à 19 h30

Au Théâtre de la Reine Blanche

Direction Nathalie Martinez et Nicolas Herviais

2bis, passage Ruelle - 75018 PARIS 
Métro : La Chapelle 

Pour voir l’extrait du spectacle – cliquez sur teaser

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J'ai été invitée par Kevin à une étape de travail il y a quelques mois, et déjà, ce spectacle était très prometteur. Tout y était : un point de vue engagé sur l'esclavage d'hier et qui évolue pour dénoncer l'esclavage d'aujourd'hui, le mélange des genres chorégraphiques qui amènent à l'ouverture des esprits, une très belle énergie des hommes et femmes en présence, un charisme particulier à noter chez les danseurs et une bande originale musicale très intéressante et bien faite.
L'équipe de Kevin KIMBENGUI est très méritante car travaillant dans des conditions de création très compliquées : ce à quoi se trouvent confrontées  de nombreuses compagnies émergentes dans le contexte économique que l'on connait pour le spectacle vivant aujourd'hui : bon vent à cette nouvelle création !

Valérie Gros-Dubois

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Tarifs :
15€ plein tarif  et 10€ demi-tarif