Pleins feux sur l'International Body Music Festival (IBMF) ou Festival International des Musiques Corporelles du 17 au 23 octobre 2016 à Paris



Ce festival singulier met en avant une discipline novatrice et fédératrice en pleine effervescence et plein essor. Les musiques corporelles dépassent les clivages culturels, économiques, d'âge ou de genre. Une forme "inclassable" (eh oui ! pas encore de case où les mettre ...) aux frontières de la danse, de la musique, de la théâtralité et de du rythme.
Fondé en 2008, l'IBMF est devenu LE festival qui réunit des artistes et des pratiquants de la"body music" du monde entier avec des propositions riches, multiples et singulières.

IBMF
Il a lieu pour la première fois en France, à Paris, sous la direction artistique de Leela Petronio (Paris) et de son fondateur Keith Terry (San Francisco) en coproduction avec la Maison des Métallos.

Je ne doute pas qu'il aura fallu toute l’opiniâtreté et la persévérance de Leela Petronio et de Hip Tap Project Crosspulse pour que nous ayons droit d'assister à cette grande Première de musiques corporelles !!!
IBMF
Des artistes de Lyon, Toulouse, Paris, Malakoff, du Brésil, de Cuba,  de Grèce,  des USA, de Colombie, d'Espagne, du Danemark, d'Israël, du Québec, d'Afrique du Sud représenteront cet art encore mal connu et pourtant intrinsèque à l'être humain depuis le commencement des âges.

Retrouvez toute la programmation du Festival : les spectacles, les masterclass, lesateliers découverte, les Jam cession et les lieux où vous inscrire et réserver : 


D'où vient ce festival :
http://www.internationalbodymusicfestival.com 

A découvrir sans modération, car on ressort avec la pêche, forcément !!!
Valérie Gros-Dubois

"LA PLACE", un Centre culturel pour le Hip Hop au coeur de Paris : Coup d'envoi le 6 octobre 2016 !


A la Canopée des Halles au cœur de la capitale, le Centre Culturel Hip Hop "LA PLACE" est dédié à la culture urbaine, et a été inauguré mercredi 21 septembre en présence de La Maire de Paris, Anne Hidalgo et de la créatrice de mode et présidente de la structure Agnès b.
Ce projet, qui date de 2008 pour sa conception, s'est finalement concrétisé et a pour vocation d'accompagner la création artistique autour du mouvement hip hop et des cinq disciplines historiques qui le composent : danse, rap, deejaying, beatbox, graffiti ainsi que ses courants émergents.
C'est un espace de 1400 m2 où danseurs musiciens, rappeurs, graffeurs et autres artistes de tous les âges trouveront des salles de répétition, un studio d'enregistrement et deux salles de spectacle où une part belle sera faite à la diffusion de ce mouvement.

bboying

Pour la première saison, 4 soirées retraceront l'histoire du hip hop, de New York à Paris par le biais de conférences, de concerts et de Djsets...

Cela commencera dès le jeudi 6 octobre 2016 avec une soirée consacrée aux années 90 !
19h00 : Conférence, Histoire et évolution du bboying.
 
20h00/22h00 : Concert 90's, Daddy Lord C, Busta Flex & DJ Sims
20h00/minuit : DJ set 90's, DJ Fab

Daddy Lord C

Gratuit sur réservation

Retrouvez la programmation sur le site : http://laplace.paris

Busta Flex
La Place - 10 passage de la Canopée- 75001 Paris
01.70.22.45.48 / contact@laplace.paris

Métro ligne 4 arrêt Les Halles / lignes 1, 7, 11, 14 arrêt Châtelet  
RER lignes A, B, D arrêt Châtelet-Les Halles 
Vélib stations N°1008 (allée André Breton)
N°1007 (2 rue de Turbigo), N°1006 (91 rue Rambuteau)
DJ Fab
DJ Sims
Accessibilité PMR : ascenseurs

L'espace bar vous accueille du mardi au samedi, de 13h00 à 19h00 et pendant tous les événements organisés à La Place.

Venez nombreux découvrir ce nouveau lieu dédié au Hip Hop !
Valérie Gros-Dubois









Spectacle waacking : Qui est-ce ? d'Amélie Poulain, le dimanche 6 novembre à 18h à la MPAA Saint-Germain

Qui est-ce ? est une réalisation waacking menée par la chorégraphe Amélie Poulain avec les participants de l'Atelier de création de la MPAA.
"un geek, une business woman, un raveur, une coquette, une maniaque... Tous ces personnages déambulent dans un univers urbain, leur terrain de jeu où la technique waacking devient une expression pour se ressembler ou se différencier, se confronter ou s'amuser. Qui sera le gagnant ?"

Qui est-ce ? EDLD 2016 -  Crédit Alain Faure

Le dimanche 6 novembre à 18h00
à la MPAA/Saint-Germain
4 Rue Félibien, 75006 Paris
Téléphone : 01 46 34 68 58
Entrée libre sur réservation

Le waacking, vient de l'expression "you wack" (tu crains), danse groovy née pendant les années disco en Californie. Elle se caractérise par des mouvements de bras et attitudes inspirés des actrices hollywoodiennes.
Popularisé par la célèbre émission de télévision américaine Soul Train et l'un de ses danseurs, Tyrone Proctor, la waacking mélange provocation, glamour, et fierceness.

Cette pièce a déjà été jouée lors des Denses journées de la Danse en mai 2016 et lors d'Entrez dans la danse, Fête de la danse le 5 juin dernier et a reçu un excellent accueil public. On y retrouve la précision technique d'Amélie Poulain et sa fantaisie haute en couleur !

Vous êtes sûrs de passer un bon moment, alors n'hésitez pas à réserver !
Valérie Gros-Dubois

Portes ouvertes de la MPAA/La Canopée le samedi 8 octobre 2016 /


Venez découvrir, si ce n'est pas déjà fait, le nouveau site de la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs, équipement culturel de la Ville de Paris, dédié aux amateurs. La MPAA, c'est désormais 4 sites répartis sur Paris, avec 15 salles de répétitions, 2 salles de spectacles, une galerie d'exposition et un pôle ressources pour accompagner les amateurs dans leur projet.

Ce samedi 8 octobre, vous assisterez à la présentation des ateliers de danse, musique, théâtre et des événement de la saison 2016/2017 et vous rencontrerez quelques artistes intervenants, les équipes MPAA et aurez quelques surprises !


MPAA/LA CANOPÉE 
Tél :  01 85 53 02 10
10 passage de La Canopée - 75001 Paris


Voici quelques informations importantes pour les amateurs qui cherchent des salles de répétitions :
- SALLES DE RÉPÉTITIONS / MODE D'EMPLOI
Les salles de répétitions de la MPAA sont réservées en priorité aux groupes amateurs, il est possible de réserver entre 6 (minimum) et 20 (maximum) séances de répétition par saison, à raison d’un créneau hebdomadaire de 2h à 4h. Les groupes n’ayant jamais bénéficié des salles de répétitions de la MPAA sont prioritaires. Sauf places disponibles, les groupes ne seront accueillis qu’à raison d’une série de répétitions par saison, toutes MPAA confondues.

Horaires et jours d’ouverture
Du mardi au vendredi de 14h à 22h           le samedi de 10h à 19h           
le dimanche de 14h à 20h
Fermeture le lundi et les jours fériés

Locaux MPAA/LA CANOPÉE
- 2 salles théâtre/danse de 100m² (hauteur sous plafond 3m à 3,4m) et 120m²(hauteur sous plafond 3m à 3,90m) équipées (miroirs, barres de danse, tapis de danse ou parquet, projecteurs) 
-  3 salles musique, de 75m², 80 m² et 100 m² équipées (chaises, pupitres, piano et autres instruments difficilement transportables) et pouvant accueillir les grandes formations instrumentales et les ensembles vocaux amateurs
A partir de 6€ de l’heure*
+ 5€/heure pour les groupes de plus de 30 personnes
+ 5€/heure pour la mise à disposition d’un piano
+ 5€/heure pour la mise à disposition des autres instruments

BIEN FAITS ! LE NOUVEAU FESTIVAL DE RENTRÉE À MICADANSES



Micadanses fait sa rentrée en proposant un nouveau festival Bien faits ! du 19 au 27 septembre 2016.
Pour cette 1ère édition, 4 créations, 9 spectacles en 3 thématiques : Reflets plastiques qui invitent des chorégraphes dont le rapport au visuel est particulièrement assumé, Et la danse moderne ? qui pose la question de l’héritage dans la création contemporaine et le dernier thème en forme d’hommage puisqu’il s’intitule John et Merce et fait bien sûr référence aux deux complices John Cage et Merce Cunningham, tous deux pionniers dans leur champ artistique respectif à savoir la musique et la danse.
Roy Assaf©Gadi-Dagon
Dates :
Lundi  19, mercredi 21, jeudi 22 septembre, samedi 24 à 20h30 
Mardi 27 septembre 2016 à 20h00 à micadanses, 15 et 20 rue Geoffroy l’Asnier, 75004 Paris

LUNDI 19 SEPTEMBRE 20H30

Reflets plastiques * Studio May B
CAMILLE MUTEL – Etna !
Suivi de
NICOLE MOSSOUX / PATRICK BONTÉ – Vice VersaSuivi de
VANIA VANEAU – 
Variation sur blanc

MERCREDI 21 ET JEUDI 22 SEPTEMBRE 20H30

Reflets plastiques* Studio Noces
CHRISTINE ARMANGER – Edmonde et autres saint(e)s, création

SAMEDI 24 SEPTEMBRE 20H30

Et la danse moderne ? * Studio May B
ROY ASSAF – La Colline
Suivi de
AURÉLIE BERLAND – Pavane miniature, création
Suivi de
TATIANA JULIEN – Douve, 1ère figure

MARDI 27 SEPTEMBRE 20H

John et Merce * Studio So Schnell
NICOLAS MALOUFI / BETTINA MASSON – Quelque part au dessus du silence,  création
Suivi de
ASHLEY CHEN – Chance, Space and Time, création * Studio May B
Réservations : 01 72 38 83 77
Retrouvez le programme : http://micadanses.com/

Danse orientale Paris Anim' Bercy, il reste des places

Danse Orientale moderne  avec  Faith Chang-Carlier

Crédit Faith Chang-Carlier

 
Il reste des places dans les cours Adultes (16 ans et +)
- le lundi de 18h30 à  20h00 (sauf vacances scolaires)
- le samedi de 14h00 à 15h30 (sauf vacances scolaires)

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal

Toutes les activités commencent le  12 septembre 2016.

Cours de HIP HOP Enfants et Adolescents à Paris Anim' Bercy



HIP HOP avec  William
Il reste des places dans les cours Enfants (9-11 ans)
- le vendredi  de 18h00 à 19h00 (sauf vacances scolaires)
HIP HOP avec Vincent
Il reste des places dans les cours Ados (10-13 ans)
- le samedi  de 11h00 à 12h30 (sauf vacances scolaires)
Il reste des places dans les cours Ados (14-17 ans)
- le samedi de 12h30 à 14h00 (sauf vacances scolaires)

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal

Toutes les activités commencent le  12 septembre 2016.

Vous cherchez des cours de Gym Tonique ou de Streching Abdos-Fessiers, venez à Paris Anim' Bercy !

Il reste des places dans les cours adultes de Gym Tonique (16 ans et +)
- le mardi de 11h45 à 12h45 (sauf vacances scolaires)
- le mardi de 12h45 à 13h45 (sauf vacances scolaires)
- le jeudi de 18h00 à 19h00 (sauf vacances scolaires)

Il reste des places dans les cours Stretching Abdos-fessiers (16 ans et +)
- le samedi de 9h00 à 10h00 (sauf vacances scolaires) 

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal
Toutes les activités commencent le 12 septembre 2016

Cours de Modern Jazz Ados et Adultes à Paris Anim' Bercy

Il reste des places dans les cours adultes de Modern Jazz (8 ans et +)
- le mardi de 19h00 à 20h30 (sauf vacances scolaires) > débutant
- le mardi de 20h30 à 22h00 (sauf vacances scolaires) > intermédiaire

Il reste des places dans les cours Adolescents de Modern Jazz (15-16 ans)
- le mercredi de 17h15 à 18h30 (sauf vacances scolaires) > débutant 

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal
Les cours commencent le 15 septembre 2016 avec Clarisse Thenaud

UPON dernière création de GP&PV les 8 et 9 septembre 2016 au Centre d'Animation Les Halles Le Marais


La Compagnie Green Princess & Pantalon Vert joue UPON son  dernier spectacle pour 5 danseuses et 1 musicien live ce soir et demain.

Une gestuelle contemporaine, sensuelle et tribale.
Des femmes guerrières, belles et fortes.
C'est une création puissante, énergique que nous soutenons passionnément.
Durée de la pièce 1h10




Nous serons heureux de vous accueillir ces Jeudi 8 et vendredi 9 septembre à 20h00
Au Centre d'Animation Les Halles Le Marais
6-8, place Carrée 75001 Paris
Forum des Halles Niveau-3


Réservation obligatoire au 01.40.28.18.48 ou à ciegppv@gmail.com
Tarif plein 14 euros / tarif réduit : 12 euros

Teaser : http://goo.gl/GPzOmK

N'hésitez pas à relayer l'information autour de vous et à nous laisser vos impressions dès que vous aurez vu la pièce !!!

Cindy Clech, Chorégraphe de GP&PV
Valérie Gros-Dubois, Présidente de GP&PV
Et toute l'équipe de GP&PV


Cours de danse Afrobeat à Paris Anim' Bercy

Il reste des places dans les cours adultes de Danse Afro Beat (16 ans et +)
- le lundi de 21h00 à 22h30 (sauf vacances scolaires)

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal
Les cours commencent le 15 septembre 2016 avec Lisa Cauffriez

Qu'est-ce que la danse Afrobeat ?
Une danse africaine d'aujourd'hui sur des rythmes modernes et actuels

L'afrobeat est un mélange de musique traditionnelle nigériane, de jazz, de highlife, de funck, et de chant accompagné de percussions et de styles vocaux popularisé en Afrique dans les années 1970. Le genre est créé par le multi- instrumentaliste nigérian et leadeur Fera Kuti. C'est Kuti qui utilise pour la première fois le terme d'« afrobeat » à son retour d'une tournée américaine avec son groupe Nigeria '70 (anciennement Koola Lobitos). 

L'afrobeat, musique  fondée sur peu d'accords joués en boucle par des guitares et claviers, agrémentée de riffs de cuivres puissants et mélodiques, est intimement liée au contexte politique et urbain dans lequel il a été créé. Il contient aussi d'une forme de protestation contre la mainmise des politiciens corrompus, le népotisme de l'oligarchie en place, évoque le Nigeria et ses richesses, le mépris de la population, et une volonté de changement social.

Cours de Danse Contemporaine à Paris Anim' Bercy

Il reste des places dans les cours adultes de Danse Contemporaine (15 ans et +)
- le jeudi de 20h30 à 22h00 (sauf vacances scolaires)

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal
Les cours commencent le 15 septembre 2016

Les cours dispensés Jessica Bonamy, professeure diplômée.

Jessica Bonamy est chorégraphe, danseuse et pédagogue. Elle se forme à la danse contemporaine aux RIDC où elle suit sa formation pédagogique. Après l’obtention de son DE, elle poursuit son étude du mouvement avec le cursus de notation Benesh au CNSMDP. Elle complète sa formation à l’ARTA et l'Atelier de Paris Carolyn Carlson où elle s’initie à la danse-théâtre. Passionnée de techniques somatiques, elle approfondie les techniques Feldenkraïs et le  Yoga auprès de José Cazeneuve, Peter Goss, Emmanuelle Olivieiro et Cécile Barra. Chorégraphe, elle fonde la compagnie Safra en 2013 avec laquelle elle travaille sur le geste-parole, mêlant mots et danse.

Sophrologie/Relaxation au Centre Paris Anim' Bercy à Paris



Il reste des places dans les cours adultes de SOPHROLOGIE/RELAXATION (18 ans et +)

- le mercredi  de 10h00 à 11h00 (sauf vacances scolaires)
- le mercredi de 11h00 à 12h00 (sauf vacances scolaires)

Paris Anim' Bercy
51, rue François Truffaut
75012 Paris
Renseignements au 01.40.01.95.58

Pour vous inscrire, venez directement sur place avec vos pièces justificatives (au choix suivant votre cas) :
* la notification de tranches tarifaires de la Caisse des Ecoles (la plus récente)
* l'attestation du QF de la CAF (de moins de 3 mois)
* l'avis  ou les avis d'imposition 2016 sur les revenus 2015 correspondant au foyer fiscal
Les cours commencent le  14 septembre 2016

Les cours dispensés Fabienne Cheneau, Sophrologue

Qu'est que la sophrologie ?
La Sophrologie est une pratique globale qui intègre le corps et le mental et qui vise à retrouver une harmonie entre le corps et l’esprit.
Au fur et à mesure des entraînements elle apporte une vraie dynamique de vie et permet d’être plus conscient pour aller à l’essentiel.
Elle utilise la détente musculaire par le biais d’exercices corporels adaptés à chacun.
Des exercices de respiration contrôlée pour lâcher prise sur ses tensions.
Des visualisations  mentales d’images  positives pour activer ses propres ressources et se sentir mieux.
Le corps étant détendu, l’esprit peut se calmer et s’ouvrir sur de nouvelles perceptions positives.

Qui est Fabienne ?
"Plusieurs années passées à travailler dans le secteur para-médical et social, m’ont permis de prendre conscience à quel point l’écoute attentive était importante dans la prise en charge de la personne.
C’est tout naturellement que j’ai décidé de me former au métier de sophrologue, où l’attention bienveillante est au cœur de la pratique.
Professeur de yoga (formée et certifiée en Hatha Yoga et Vinyasa Yoga par Gérard Arnaud). Ces 2 pratiques me permettent une meilleure prise en charge de la personne pour l’accompagner vers un état de bien-être et d’harmonie.
« Parler est un besoin, écouter est un art » ( Goethe ).
– Formée à l’Institut de Formation à la Sophrologie.
– Ce Certificat Professionnel est reconnu par l’Etat puisqu’il est inscrit au Répertoire de la Certification Professionnelle (RNCP).
– Je suis membre actif de la Chambre syndicale de la sophrologie.
– Obtention d’un Diplôme de Professeur de Yoga reconnu par la FFY et Yoga Alliance.
– Formée au Yoga prénatal et postnatal par le Docteur De Gasquet."

"Comme ils respirent" un film-documentaire de Claire Patronik

Suite aux événements tragiques du 13 novembre 2015, je n'avais plus les mots pour parler ce superbe film-documentaire qui est sorti quelques jours après et qui pourtant apporte une vraie bouffée d'air frais dans ce monde de fous. Et puis, le temps a filé... C'est pourquoi même à retardement, je souhaite en parler et vous recommander de le voir si l'occasion se présente à nouveau en salles ou en DVD.
Valérie Gros-Dubois

SYNOPSIS

Claire Patronic nous raconte dans ce film ce que c'est que d'être danseur, et qu'a représenté ce choix de vie pour elle et ses compagnons de route. Des films sur la danse... on en a vu ! Pourtant le quotidien des danseurs reste un peu un mystère. Eux qui s’expriment d’abord avec leur corps, qui trouvent souvent refuge dans la routine du travail physique, ou au contraire s’épanouissent en laissant jaillir leurs sentiments devant un public : cette fois, on les entend parler. Loin du fantasme de la ballerine dans ses chaussons en satin, ou de la vie de bohème à la « Fame », le film nous emmène dans les journées de cinq personnages dont les parcours sont très différents mais qui sont unis par un passé commun et surtout par un même moteur, une même exigence... celle de vivre la danse. 





COMME ILS RESPIRENT de CLAIRE PATRONIK     
Durée : 1h36  
SORTIE LE 18 NOVEMBRE 2015            
DISTRIBUTION ZELIG FILMS 01 53 20 99 68 contact@zeligfilms.fr 


ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE   
Premiers pas  

J’ai commencé la danse, comme beaucoup de petites filles, vers l’âge de six ans, j’ai immédiatement adoré danser, cela me rendait heureuse. Je faisais aussi de la guitare. J’ai des parents qui croient très fort aux vertus de l’éducation culturelle. Assez rapidement j’ai passé le concours de l’opéra, que j’ai raté, je ne correspondais pas aux critères physiques imposés, j’étais, à l’époque, trop petite. J’ai ensuite abandonné l’idée de m’orienter vers une formation professionnelle jusqu’à ce que l’un de mes professeurs parle à ma mère du conservatoire national, qui proposait des horaires aménagés : scolarité classique toute la matinée et formation en danse les après midi. La danse m’a ainsi accompagnée durant toute ma scolarité, sans que je sois pour autant pressurisée par mes parents. Je n’imaginais pas en faire mon métier, c’était plus pour moi une forme d’enrichissement personnel, d’ailleurs je n’aimais pas l’univers de la danse et l’esprit de compétition qui le domine ne me plaisait pas.   
 
Créer  
Le film se trouve être le reflet de mes hésitations. Il se révèle parfois difficile d’avoir à faire des choix. Je n’ai pas arrêté la danse parce que je me suis blessée, j’ai arrêté la danse parce que, progressivement, je me suis tournée vers de nouveaux centres d’intérêt par lesquels je me suis laissée porter. J’ai toujours su au fond que je ne ferai pas cette carrière là. C’est un rythme difficile, très contraignant, qui pousse 
à savoir exactement ce que l’on veut, on ne peut normalement tenir que si c’est un but ultime. Et pour moi ce n’était justement pas le cas. Ma plus grande motivation,  c’était le spectacle que nous donnions tous ensemble à la fin de l’année au Théâtre du Châtelet ou au Théâtre de la ville : on était enfin sur scène !  
Il est possible de pratiquer à haut niveau une activité sans pour autant décider d’en faire son métier et on le vit bien s’il n’en ressort aucune frustration. Très vite j’ai voulu créer, d’ailleurs, alors que j’étais dans un cursus classique, je préférais les autres matières à la danse classique, trop cadrée. La danse contemporaine, la danse de caractère, la chorégraphie, laissaient une place plus importante à l’expression personnelle. J’ai ressenti le besoin de m’éloigner, de fureter, ailleurs. J’ai fait du théâtre notamment, et je me suis rendue compte que je prenais plus de plaisir à observer, à organiser un spectacle, à mettre en scène les autres, à être à « l’origine de ». Je me suis ainsi dirigée naturellement vers la production, j’avais envie de monter des projets.  Produire est pour moi un véritable processus de création. Ce n’est pas juste des histoires de sous et de paperasse. C’est donner vie à un projet artistique et ça demande un engagement à tout points de vue.   
Retour aux sources  
Il reste, ancré profondément en moi, un amour de la danse. Je suis  fascinée par ceux qui exercent ce métier. J’ai toujours aimé regarder des documentaires consacrés à la danse, je les collectionne. Je me souviens de portraits sur Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem, que je me suis passée des dizaines de fois. Au-delà de la danse, des ballets, de la technique, c’était la personnalité de ces danseurs qui me subjuguait. J’ai commencé à travailler pour le cinéma, en tant que productrice et, parallèlement, l’idée de réaliser un film autour de la danse, un film différent, me travaillait. L’envie de mettre en scène les danseurs dans la sincérité de la vie. Il existe des films extraordinaires, comme Les rêves dansants, ou « let’s dance » plus récemment, mais très peu sortent d’un cadre traditionnel quasiment imposé. J’ai toujours été frustrée par ce manque d’ouverture sur le milieu, ce regard trop intellectualisé dès qu’il s’agit de la danse contemporaine, ou vieillissant dès qu’il se pose sur la danse classique.  Les documentaires restent trop souvent centrés sur la mythologie du petit rat ou les grandes stars de la danse. Je voulais parler à ma manière de la danse, en montrer une image différente.  
  
Retrouvailles  
Autant le désir de faire un film s’est imposé très vite, autant concrétiser cette envie a pris beaucoup de temps. A l’origine je n’imaginais pas le réaliser, j’avais juste 
commencé à écrire une histoire.  Mes proches m’ont  alors conseillé de porter jusqu’au bout cette vision qui était la mienne et qu’il serait difficile d’imposer à une tierce personne. Il fallait que je le fasse, que je me lance. J’allais réaliser ce documentaire, me faire à cette idée à été la seconde étape. J’avais construit mon récit autour du cheminement d’anciens camarades,  c’était pour moi la seule façon d’aborder ce sujet. Il fallait que je m’arrête sur le parcours de gens que je connaissais, afin de pouvoir mieux cerner leur psychologie. J’ai recontacté quatre personnes que j’ai connues enfants, que je n’avais pas revues depuis longtemps et, pourtant, même si nos vies se sont dessinées différemment, ce que nous avions construit ensemble à l’époque était tellement fondateur de ce que nous sommes devenus, que les retrouvailles se sont révélées très simples, évidentes, un socle commun les a rendu spontanées et directes. Nous étions heureux de nous retrouver. Je les ai convaincus assez facilement de se lancer avec moi dans l’aventure, tous trouvaient que l’image véhiculée sur la danse n’était pas assez proche de la réalité de leur vie.   

Se remettre aux pointes  
A l’origine, je ne devais pas apparaître dans le film, mais, progressivement, je me suis rendue compte que si je voulais sortir du cadre du portrait, il fallait que j’essaie de porter le film de manière plus personnelle, un peu comme un journal intime. En ce sens, il fallait que cela passe par moi, sans me mettre pour autant au centre du récit, ce n’était pas mon histoire. J’hésitais, je ne voulais pas que ma démarche devienne égocentrique, puis j’ai fini par cesser de me poser des questions, je me suis lancée et j’ai commencé à tourner en me disant que cela viendrait naturellement.  Pendant les premières interviews, je n’étais pas dans le cadre, et puis j’y suis rentrée, spontanément, sous forme d’échange.  Je voulais depuis le début les faire danser ensemble lors d’une scène finale, je voulais voir comment ils se reconnectaient, s’apprivoisaient. Comme je me suis greffée à cette aventure, il fallait que je prenne part à cette danse. On se répétait souvent « danseur un jour, danseur toujours ». Evidemment la technique s’est envolée, le corps est complètement rouillé, mais il y a quelque chose qui reste, quelque chose d’essentiel. J’avais envie de montrer qu’être danseur ce n’est pas seulement un travail, une activité, c’est aussi une façon d’aborder la vie. Je dansais avec mes anciens camarades, tous devenus des danseurs professionnels, alors que j’avais tout abandonné depuis 10 ans,  nous n’avions pas le même niveau, mais nous pouvions encore créer quelque chose ensemble. Cette chorégraphie donnait du sens à ma démarche, même si je ne prétends pas être allée au bout de mes questionnements.    

La chorégraphie finale 
Nous avons construit cette chorégraphie ensemble, en écrivant chacun une petite partition et nous les avons imbriquées, harmonisées. Quelques répétitions plus tard, nous nous sommes retrouvés sur l’esplanade de la bibliothèque Mitterrand pour danser. Je ne voulais pas une représentation classique, plus un moment d’émotion entre nous. En ce sens, je ne voulais pas un endroit fermé, une scène traditionnelle, plus un espace original, un peu hors du temps. Esthétiquement j’imaginais quelque chose d’assez épuré avec des perspectives.  Pour mes camarades, je pense que le moment a été plutôt agréable, pour moi ce fut plus ambigu. C’était le dernier jour du tournage, un accomplissement, je voulais savourer cet instant, mais en même temps ce fut une journée terriblement stressante, très lourde techniquement, il y avait beaucoup de choses à gérer. Mais j’étais heureuse de voir toute cette équipe, de prendre conscience que nous avions réussi à mener cette aventure au-delà de mes espérances et j’ai pris un immense plaisir à danser avec mes anciens partenaires. Nous nous sommes lancés et les doutes se sont envolés. Je suis ravie d’avoir pris la décision de danser avec eux. Si je ne l’avais pas fait, cela aurait en fait fermé le documentaire en montrant que c’était eux les danseurs, eux qui savaient, « voyez comme ils dansent ». C’était le premier titre pressenti pour le film, mais ce n’était pas le sujet du film. Il était primordial de danser tous ensemble, dans une même énergie.    

Avancer  
J’ai traversé des moments très difficiles, cette aventure cristallisait de fortes remises en question, à la fois personnelles et professionnelles. Finalement, paradoxalement, en m’ouvrant sur une nouvelle forme d’expression, la réalisation, je me suis recentrée. Le fait de me replonger dans cet univers fondateur de ma vie m’a permis de prendre conscience que j’avais fait le bon choix, m’a confortée dans les décisions que j’avais prises. J’ai eu l’impression d’être à la bonne place. J’ai pris beaucoup de plaisir à filmer mes anciens camarades, je n’en ai ressenti aucune frustration, je me sentais bien derrière la caméra, épanouie. Je me souviens d’avoir été particulièrement heureuse de découvrir le film, lors de la première projection que nous avons faite, au travers du regard  des autres.  Après plusieurs mois de montage, beaucoup de doutes sur certaines scènes, des déceptions par rapport à certains plans,  quelques obsessions, je ne supportais quasiment plus ces images sur lesquelles je travaillais. Et les montrer, avoir le retour des spectateurs m’a rassurée, m’a permis de continuer. Je me suis aperçue qu’ils ne focalisaient pas, comme moi, sur certains détails, des détails parfois qu’ils ne voyaient même pas.  Ce qui m’a apaisée c’est de sentir qu’ils étaient émus. Ils avaient envie de danser, avaient 
compris ce que nous avions voulu montrer. Cette aventure m’a donné envie de réaliser d’autres films, des documentaires comme des fictions. J’ai énormément appris, de la préparation au montage, à la gestion de tout le côté technique,  les aléas, les deuils qu’il faut faire… Je me suis souvent demandée avant cette expérience s’il fallait que je me positionne comme productrice ou réalisatrice. Comme ils respirent m’a montré que j’aimais les deux, peut-être pas les deux sur un même projet en même temps.  C’est un film sur la danse, mais pour moi c’est surtout un film sur le choix.  
  
LES DANSEURS   
Louise Djabri  
L’appel de Claire m’a surprise. Même si nous étions amies sur Facebook, nous nous étions un peu perdues de vue avec les années.  J'ai été touchée qu'elle ait pu penser à moi. J’ai été immédiatement séduite par son enthousiasme et son envie, si communicatifs.  Au travers de son regard amical j’ai pu parler de  mon amour de la danse et de mon métier. Cette expérience m'a permis de me dépasser dans le sens où, étant assez introvertie, être filmée dans ma vie quotidienne n'était pas tout à fait une partie de plaisir! Mais Claire a su me mettre à l'aise et rendre la chose plus facile. Aujourd'hui je suis fière d'avoir dépassé ma timidité. Lorsque nous avons pu voir le film, j'étais super stressée  à l’idée de me voir sur grand écran et je dois avouer que durant les premières minutes j'étais un peu crispée. Et puis, je me suis laissée porter par le récit et j'ai découvert les histoires des autres avec beaucoup d'émotion.    

Hugo Mbeng
Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas revu Claire, sûrement d'ailleurs depuis l'époque du CNR, son appel m’a donc étonné.  Le projet qu’elle m'a présenté m'a vraiment plu. C'était une très bonne idée de nous réunir après toutes ces années, de voir le parcours que chacun avait pris après quasiment quatorze ans.  Pour moi, c’est tombé dans une mauvaise période, je n'étais vraiment pas bien physiquement. Je savais que j'allais devoir m'arrêter de danser pendant au moins cinq mois. J’avais peur de cet état et du coup du regard de la caméra. Mais au travers de ce film j’ai compris que l'on peut toujours rebondir, quelle que soit la difficulté, et ne jamais lâcher prise. Finalement je crois que c’est 
une chance d’avoir pu montrer cela. Pendant cet arrêt de plusieurs mois j'ai passé mon diplôme d’état de professeur de danse. Depuis, ma carrière professionnelle a fait un énorme pas en avant. Dans ma compagnie actuelle j’ai énormément de rôles principaux, j’ai été promu demi-soliste et j’espère que ce n’est qu’un début. Je donne  parallèlement des cours, j’ai donné mon premier stage de danse etc... Ce fut également une incroyable chance de tourner dans un film, une expérience extraordinaire. Cela nous a aussi permis de nous rapprocher. J’ai été très fier de le découvrir,  même si j’étais un peu stressé de  me voir. Au début du film je me cachais et je riais nerveusement. Claire a fait un travail remarquable et a su nous mettre chacun différemment  en valeur. J’avais peur, je déteste entendre ma voix, j'ai été surpris,  ça passait assez bien. Après il est certain que, personnellement, je n'aurai certainement pas mis des passages où je rate certains pas de danse, mais c'est le jeu, tout n'est pas parfait.    

Claire Tran  
On ne s’était pas vues depuis nos quatorze ans, mais j’ai immédiatement trouvé l’idée de Claire excitante. J’aime que l’on donne la parole aux danseurs. C’est un art mal compris, le public en a peur et les institutions l'ignorent. Ce film amènera peut être les gens à s’y intéresser un peu plus. Le projet a eu lieu en même temps que je tournais une page importante de ma carrière et de ma vie. Cela me plaisait que Claire entre dans ma vie à cette période. J’ai pu revenir sur mon parcours, évoquer les obstacles qui ont forgé mon caractère déterminé. Je crois qu’au fond ce que j’ai exprimé dans ce film c’est mon envie d’être libre, coûte que coûte, et de m’accomplir. En parlant à Claire je me suis rendue compte à quel point j’avais souffert de la danse, mais aussi combien j’étais heureuse aujourd’hui et fière du chemin parcouru. Ce tournage m’a permis de voir que j’avais réussi à me construire malgré tout. J’ai été très émue en découvrant le film, je ne pensais pas que je m’étais livrée à ce point ! Ma famille et tous mes amis étaient dans la salle lors de la projection d’équipe. J’avais l’impression que je leur parlais, que je me confiais.    

Anna Chirescu  
J’avais perdu le contact avec Claire depuis mes douze ans, lorsque je suis partie poursuivre mes études au CNSM. Je ne savais pas qu’elle avait suivi une carrière dans le cinéma et surtout je ne m’attendais pas à ce qu’elle souhaite réaliser un film avec ses anciens collègues de promotion, nous étions si jeunes à l’époque ! J’ai quelque peu hésité avant de m’engager. Lorsque Claire m’a contactée j’avais mis entre parenthèse ma carrière artistique pour poursuivre un Master à Sciences Po et j’hésitais à revenir dans le milieu de la danse. Claire m’a convaincue en soulignant la 
particularité de chaque parcours, cela méritait qu’on en parle. J’ai finalement accepté en me disant que ce film me permettrait de partager ma vision de la danse sans voile ni cliché. Les documentaires sur la danse sont assez rares et l’approche de Claire, cette sincérité qu’elle recherchait, m’a donné envie de partir avec elle dans cette aventure.  C’est assez rare de donner la parole aux danseurs, la danse étant un art muet par excellence. Il y a toujours une part de secret vis à vis de cette pratique, sans que l’on s’interroge ou que l’on nous interroge dessus, sur l’origine de cette vocation, les moments heureux ou douloureux, les instants de doutes par exemple. Evidemment tout art pratiqué à haut niveau demande des sacrifices, mais la danse touche au corps et elle a cela de particulier d’être dans le sensible tout le temps, ce n’est pas forcément facile à exprimer car on ne s’en rend presque plus compte au fil des années, mais elle nous colle à la peau.  J’ai été surprise par le résultat et l’émotion qui se dégageait du film. On est habitué à se voir en tant que danseur sur vidéo, mais pas dans notre quotidien ou en interview!  Je trouve le film touchant. Nous nous sommes tous livrés avec beaucoup de naturel, je suis certaine que le public, danseur ou non danseur, pourra s’identifier à nos témoignages.  Au final, je me suis relancée à fond dans la danse et peut être que le film a contribué à cette décision. Je ne regrette pas puisque je danse aujourd’hui plus que jamais.    

DANSER ENSEMBLE  
Pour Louise :  C'était une période un peu délicate pour moi car trois jours plus tôt j'avais appris que j'étais renvoyée de l'Opéra de Bordeaux ou j’avais travaillé pendant 6 ans... Donc j'étais un peu à ramasser à la petite cuillère. Me retrouver plongée dans ce projet m'a permis de me ressaisir. Je garde un souvenir particulièrement ému de ce moment de danse et de retrouvailles qui m'a redonné confiance et espoir en l'avenir.  
Pour Hugo :  Ce fut un très bon moment. On était ouverts et à l'écoute de chacun, comme dans une compagnie sauf que l'on était tous au même niveau. De danser sur l'esplanade de la bibliothèque François Mitterand était incroyable. Il y avait énormément de monde, que ce soit pour les techniciens ou les passants qui étaient là.  
Pour Claire :  J’étais intimidée par le monde qui s’amassait autour de nous, des passants curieux qui sortaient du cinéma Mk2 Bibliothèque. 
Les caméras me donnaient du courage au contraire. J’adore les ambiances de plateau.  

Pour Anna : C’était une journée assez magique. Nous n’avions pas dansé ensemble depuis nos spectacles du Conservatoire au Théâtre de la Ville de Paris et c’était très émouvant de se retrouver dans le mouvement, littéralement !  Nous tournions sur le parvis de la BNF en plein hiver, j’étais assez fatiguée car j’enchaînais sur d’autres spectacles en tournée après une période intensive de répétition, mais malgré cela j’ai pris beaucoup de plaisir. A chaque prise le public du parvis était un peu plus nombreux et le soleil s’intensifiait, c’était un vrai spectacle pour tout le monde.   


LISTE ARTISTIQUE  
 Anna ChirescuLouise DjabriClaire TranHugo MbengClaire Patronik


http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19558355&cfilm=241069.html