Festival JUNE EVENTS danse à La Cartoucherie

Le festival vous invite le samedi 5 juin à 16h au Jardin de Reuilly, Paris 12e arrondissement Métro Montgallet, avec Les Lecteurs de David Rolland, un spectacle en entrée libre! Ensuite, ralliez la Cartoucherie pour la Dance Night des 10 ans de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson.

David Rolland Chorégraphies (FR) Les Lecteurs
Samedi 5 juin à 16h Jardin de Reuilly
Spectacle participatif
Conception David Rolland
Interprétation David Rolland, Valeria Giuga ou Fani Sarantari Création sonore originale et régie son Roland Ravard

Après Les Marcheurs et Les Assis, David Rolland initie en 2004 une nouvelle performance intitulée Les Lecteurs (chorégraphies collectives). Le principe est basé sur la diffusion d’une bande sonore qui invite le public à lire puis à exécuter les indications notées sur des carnets, véritables partitions chorégraphiques. Tous les spectateurs n’ont pas exactement le même carnet. L’espace, transformé pour l’occasion en piste de danse un peu particulière est donc le lieu unique de quatre chorégraphies différentes...
© Maxime Ruiz
 Plus d’informations 01 417 417 10 ou http://www.junevents.com


L'art, la culture, et la connaissance : Fondements d'une société démocratique

L’art, la culture et la connaissance font partie des fondements d’une société démocratique.
L’Art, sous toutes ses formes, vecteur d’émotions elles même génératrices de sentiments.
La Culture, comme terrain d’échange participant de notre évolution, renforçant notre capacité à mettre en lien nos cultures et nos expériences, nous aidant à nous identifier à travers notre histoire.
La Connaissance, en termes de savoir partagé mais également, connaissance de nos besoins. Connaissance des vides qui nous affaiblissent, blessent nos âmes et nous acculturent.

Chaque événement, lors duquel des échanges émotionnels profonds se produisent, participe à l’émergence d’une contre-culture, vitale, dans un contexte où les rapports consensuels font force de lois.

Cette contre-culture lie les participants à l’événement, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe, à savoir une identification citoyenne, sans distinction de statut, car au moment de la représentation, artiste et spectateur ne font qu’un.

La finalité d’Entrez dans la Danse répond à des impératifs qui sont en lien direct avec notre besoin de réciprocité et de partage. Les notions de désir, de passion et de jubilation sont au cœur de l’action. L’attitude est digne et le souci n’est pas de rester debout, car nous le sommes, mais de rester entiers, et nous y travaillons.

Le temps, que nous avons cru notre ennemi, les jours de grande lassitude face à l’adversité, devient notre point de repère, la preuve que la volonté reste l’élément essentiel de toute continuité. Une fois de plus nous allons nous retrouver l’espace d’un « fragment d’éternité » et une fois de plus nous allons, ensemble, fêter la Danse.

Merci à Valérie Gros-Dubois pour son courage, à ses proches pour leur amour, à l’équipe d’Entrez dans la Danse pour son talent et son soutien.
Merci à toutes celles et ceux qui nous donnent envie d’être là, simplement pour le bonheur d’y être…

Walter Pace,
Directeur Technique



Notre dernier rendez-vous avec la chorégraphe Odile Duboc

Notre dernier rendez-vous avec Odile Duboc aura lieu le mardi 4 mai à 14h10 au crématorium du Père Lachaise, dans la salle de la Coupole. Métro : Père Lachaise (Ligne 2) - Bus 61 et 69 Porte principale

Odile Duboc est née à Versailles en France en 1941.
1974, elle ouvre  les Ateliers de la danse à Aix-en-Provence ;
En 1983, elle fonde la compagnie Contre-Jour avec la créatrice de lumières Françoise Michel et s'installe à Paris.
En 1989, c'est la création de la pièce Insurrection
En 1990, elle prend la direction du Centre chorégraphique de Franche-Comté à Belfort qu'elle quittera en 2008.
En 1993, c'est la création Projet de la matière qui restera dans les mémoires ; suit en 1996 la pièce Trois Boléro, en 2005 Rien ne laisse présager de l'état de l'eau.

J'emprunterais cette phrase à Rosita Boisseau qui symbolise bien le personnage :  " ...cette femme aussi discrète que déterminée a raffiné un langage corporel pétri de ses multiples expériences en plein air. La rêverie des matières -air, terre, feu, eau-, au sens bachelardien du terme, fonde le geste  de Duboc et lui donne sa densité étrange, une sorte de suspension majeure". (P.173, Panorama de la Danse contemporaine, 100 chorégraphes - nouvelle édition).

Merci Odile pour ton empreinte et ce que tu as offert à nos yeux, à nos sens et à nos corps.

Valérie Gros-Dubois
Directrice artistique d' "Entrez dans la danse"
Mouvance d'Arts