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Conférence "Le corps infini" par Kitsou Dubois au CND Pantin



Vous êtes invités-es à la conférence de la chorégraphe et chercheuse Kitsou Dubois portant sur un projet qu’elle a développé entre 2016 et 2018, et intitulé « Le corps infini ».

Au croisement des arts numériques, de la danse et du cirque, Kitsou Dubois a interrogé la possibilité d’un espace en trois dimensions, réel ou virtuel, qui recrée les conditions de l’apesanteur.

Ce programme a été conçu en partenariat avec l’École nationale supérieure Louis-Lumière, la compagnie Ki Productions, l’Académie Fratellini, l’université Paris 8 (Centre de recherche en informatique et création musicale-MUSIDANSE, Images numériques et réalité virtuelle-laboratoire Art des images et art contemporain), l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Avec le soutien du Labex Arts-H2H et d’une aide de l’Agence nationale de la recherche au titre du programme « Investissements d’avenir » (ANR-10-LABX-80-01).

La conférence se tiendra jeudi 7 février à 19h00
au CND Pantin, studio 14, 3e étage
Entrée libre sur réservation : reservation@cnd.fr

DANSE TA VIE, exposition photographique d'Orélie Grimaldi et de Duc Truong dans le cadre des 15 ans d'Entrez dans la danse, Fête de la danse

EXPOSITION DANSE TA VIE !
Du 4  au 30 juin 2018
Vernissage le lundi 11 juin 2018 à partir de 19h et jusqu'à 22h

Centre Paris Anim'Bercy
51, rue François Truffaut 75012 Paris
Métro : Cour Saint-Emilion

Soyez nombreux-ses au vernissage !!!



Pour les 15 ans du festival Entrez dans la danse, Fête de la Danse, Mouvance d’Arts propose sa deuxième exposition photographique DANSE TA VIE ! qui témoigne de la vitalité et du foisonnement des formes chorégraphiques présentées tous les 1ers dimanche de juin en plein air depuis 2004.

Nous accueillerons les travaux de deux de nos photographes fidèles : Orélie Grimaldi et Duc Truong qui ont développé une véritable passion pour la photographie de danse.

Ils ont été nombreux à venir photographier l’événement durant les 15 dernières années et comme, il faut toujours trancher, je les ai choisis pour leur fougue et leur engagement envers la danse et envers la photographie. Chaque fois que je les vois parler de photos de danse, je vois leurs regards pétillés et ils se mettent à échanger avec chaleur et conviction.

Cette exposition témoigne de la culture chorégraphique et garde une trace de cet art éphémère.
Elle saisit un instant suspendu, une expression fugitive, un mouvement qui commence avant et se poursuit après. C’est précieux, et on ne le dit pas assez, nous, responsables de festivals ou de salles ou encore, danseurs et chorégraphes.

Nous espérons que cette exposition vous réjouira et que vous serez nombreux au vernissage le jeudi  11 juin 2018 !


Valérie Gros-Dubois
Directrice artistique d'Entrez dans la danse, Fête de la danse



Présentation des deux photographes

Depuis ces 15 dernières années, beaucoup de photographes ont évolué sur l’événement Entrez dans la danse, Fête de la danse et ont photographié beaucoup de danseurs, et chorégraphes dans la diversité de leur art.
Pour l’anniversaire des 15 ans de notre manifestation, nous nous proposons de vous offrir le regard que posent deux de ces photographes sur les corps dansants et leurs expressions lors de l’exposition « Danse ta vie ! ». 

Orélie Grimaldi
QUELQUES DATES CLEFS...

« 1977, née à Paris dans le 15e de parents architectes.
Avec ma sœur, de trois ans, mon aînée, nous baignons depuis l'enfance dans l'art, les musées, les expositions, les galeries. Après des études de Lettres supérieures, de Géographie et d'Urbanisme à la Sorbonne, et une vingtaine d'année de Danse, je me décidais à suivre mon propre chant des sirènes, la Photographie.
1999, à mon retour d'une expatriation à Beyrouth, je me lance dans la grande aventure. Je travaille très vite pour des agences de mannequins, des écoles de théâtre et j'assiste quelques photographes notamment Raul Diaz en 2000 qui m'apprend le moyen format (Hasselblad) et l'image de mode.
2002, je décroche mes premiers contrats, les campagnes Kana beach et Ernst and Young qui me permettent d'enchaîner des travaux de commande en studio. En parallèle je travaille pour la presse notamment pour A Nous Paris avec l'iconographe Souad Meshta qui dédie de vraies productions aux travaux de photographie. Je signe alors la plupart des couvertures du magazine et beaucoup d'illustrations pendant deux années.
L'image du réel me fascine, je travaille à une image engagée, je suis faite pour le terrain, mais la réalité me tourmente. J'ai besoin de m'échapper, je décide de me rapprocher de mon monde, celui de la Danse, des Arts et du Spectacle. Le Théâtre, le Cinéma, la Danse, la Musique, toutes ces formes d'Art s'ouvrent à moi.
L'heure est venue de renouer avec la scène, les planches, les coulisses. Je travaille sur de nombreux événements, Porto Latino, le Cabaret Frappé, les Qwartz Music Awards, pour des compagnies, des théâtres, le Théâtre Rive Gauche, la Compagnie Reunited Nowhere de Sakurako San, Les Souterraines d'Isabelle Suray. Le cinéma m'invite aussi sur des tournages pour France 2 et France 3. En coulisses, des artistes font appel à moi pour des séances de portraits. Je trouve le moyen d'exprimer ma sensibilité envers le vivant.
Le travail du portrait m'emmène peu à peu vers l'introspection, vers une œuvre plus personnelle.
Quand en 2008 je pars en Inde travailler sur le sujet des orphelins du golfe du Bengale, le portrait d'observation devient alors omniprésent. Mon image commence à se nourrir de maturité. Je regarde mes modèles dans les yeux. Peu à peu j’acquiers une autre vision du monde ; celle de l'humanité qui se tisse entre les franges du réel et de l’irrationnel. Un thème déjà en partie exploré via mon travail sur le Buto avec Sakurako San. L'humain m'ouvre alors les portes de l'étrangeté.
De cette exploration du vivant naît une première série de portraits « Strange Soul », que je finalise en vue d'une exposition prochaine.
Explorer ce qui est pour mieux appréhender ce qui peut être. Depuis l'Inde je parcours le monde à la rencontre des peuples premiers, enracinés dans une réalité millénaire. Les Ainous du Japon, Les Samis de Laponie Finlandaise, Les Iroquois du Canada, et bientôt les peuples d'Ecosse, d'Alaska, de Russie…
Observer les gardiens des cieux blancs et immaculés du réel pour mieux descendre les pentes obscurs de l'irrationnel. L'image est un jeu de miroir que je me plais à essayer de détourner. »

DANSE TA VIE
« Danser sa vie, ou comment transposer le réel en un adage fait de gestes et de souffles.
Photographier cet adage fait de gestes et de souffles est à mes yeux l'action la plus enthousiasmante tant elle requiert cette ouverture d'esprit semblable à celle de l'explorateur qui accoste en terre inconnue. Pour la plupart d'entre nous, la planète Danse est une des voies qui mènent vers l'inconnu, en réalité je la connais bien, dès l'âge de trois ans je balbutiais mes premiers entrechats.
20 ans de Danse Classique, de Conservatoire, et de scène, mais aussi de Danse de caractère, de Danse contemporaine, de Danse moderne, de Jazz, de Salsa, de Tango Argentin, autant de disciplines qui durant toutes ces années m'ont permis d'explorer les contraintes et l'espace de liberté que la Danse peut procurer au corps et à l'esprit, comme toute forme d'art, comme la photographie.
Je suis donc passée tout naturellement de la danse à la photographie, je me suis assise et j'ai observé.
Le Spectacle a toujours fait partie de moi, c'est un refuge dont je connais le langage, les enjeux et les instants de grâce qu'il génère. Le spectacle m'émeut au plus profond. Aussi je souhaite faire plus que donner à voir, je désire transcender sans humilité ce spectacle qui se déroule sous nos yeux. Explorer les univers de création, mais aussi le champ des possibles via le travail de l'image. Non pas une transformation numérique mais un montage, une juxtaposition, à l'instar de Khaldei par exemple.
Comme un artiste sur le point de monter sur scène, j'ai aussi le trac. Je dois être prête. Je dois rester concentrée de manière à immortaliser le mouvement au plus fort de sa respiration, l'intention au plus juste de son expression, la mise en scène dans ses moindres détails, tout en me laissant portée par mes émotions afin de libérer la poésie qui s'exprime dans l'instant...
Je présente donc ici une seconde métamorphose de cette transposition du réel, quelques visions oniriques du spectacle vivant dans ce qu'il peut avoir pour moi de plus inattendu et extrapolé.
Ainsi, par le biais du montage, de l'accumulation, du jeu des formes et des lignes, par la superposition des mouvements, le choc des intentions, je vous propose un nouveau voyage. »
Orélie Grimaldi
Photographe
Auteur Membre de la SAIF
  

Duc Truong :
Mon attrait pour la photographie de danse

« J’allais, il y a bien longtemps, voir des spectacles dans des salles comme au Théâtre de la Ville (Pina Bausch, Sankai Juku, Carolyn Carlson, Ea Sola …), mais généralement, on ne peut pas y photographier. Je peux dire que j’ai « découvert » la photographie de danse, grâce au festival (en plein air)  Entrez dans la danse, Fête de la danse en 2008 auquel j’assistais pour la première fois. J’avais apprécié (et je continue) le fait de pouvoir photographier librement les artistes, de pouvoir me déplacer à peu près librement, mais aussi, la participation active du public à certains moments. Parallèlement à cela, j’ai aussi commencé à prendre beaucoup de photos de spectacles culturels asiatiques en salle sur Paris. »

La photo de danse fige une image par nature mouvante. Ce qui m’intéresse ce n’est pas de figer obligatoirement le geste (techniquement ou esthétiquement) parfait du danseur, mais, de photographier le petit moment de relâchement ou d’immobilité relative du danseur en fin de course de son geste, une expression du corps ou du visage fugitive et non totalement contrôlée, et, par cela, créer une vraie émotion.

En intérieur, les lumières sont difficiles à gérer pour le photographe, sa place fixe, généralement assise réduit la liberté de champ visuel. Etre discret n’est pas simple excepté si on a un boitier totalement silencieux. Il y a quelques années, à cause du bruit numérique à hauts ISO, je ne photographiais qu’avec des objectifs très lumineux et sur des instants où le mouvement était à peu près figé. Les dernières générations d’appareils ont fait beaucoup de progrès et rendent la vie plus facile pour le photographe de spectacles vivants en salle de spectacle.

En extérieur, Il faut aussi apprendre à évoluer sans déranger le public et les interprètes quand on se déplace, savoir composer avec l’arrière-plan (que ce soit le public, un bout de mur en béton, des immeubles …), mais, il y a moins de contraintes techniques pour moi. 

Je constate qu’il y a très peu de photographes vraiment spécialisés dans la  danse, ils couvrent essentiellement des compagnies plutôt reconnues se produisant dans des grandes salles… Pour moi, il est important de montrer également des compagnies moins connues professionnelles ou semi-pro voire amateurs qui se produisent dans des festivals en extérieur comme Entrez Dans La Danse, Fête de la danse et qui se réapproprient l’espace urbain de la ville ou un parc pour se produire. C’est aussi cela documenter la danse d’aujourd'hui et sa diversité pour la faire connaitre à un public qui n’irait peut être pas dans une grande salle pour en voir. Comme tendances, je vois de plus en plus d’anciens danseurs qui se mettent (avec succès) à la photo de danse, leur expérience et sensibilité de danseur facilitant grandement la prise de vue au « bon moment »  et je constate également la progression du format vidéo comme support de création et d’expression de la danse dans une forme un peu renouvelée par rapport à ce qui se faisait, il y a plusieurs années   :  voir par exemple sur https://vimeo.com/channels/lecorpsdelaville, www.alabriqueterie.com/fr/les-plateaux/web-tv-le-quotidien-des-plateaux.html, www.uneminutededanseparjour.com, www.allwecando.net …, les vidéos sur www.numeridanse.tv  étant pour la plupart plus « classiques ».

Duc Truong
Photographe de spectacles vivants et de reportage

Colloque autour du travail d’Andrea Sitter du lundi 26 mars au jeudi 29 mars à l’Université d’Artois, Arras

Invitation
Colloque autour du travail d’Andrea Sitter


Photo : Pierre Fabrise
masters-classes, journée d'étude, spectacle
  
Temps fort dans le cadre d' "Immersion danse"

du lundi 26 mars au jeudi 29 mars
à l’Université d’ArtoisArras
à l’initiative de Chantal Lapeyre-Desmaisons et Amos Fergombé 
en collaboration avec le Service Culturel de l’Université d’Artois
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master-classes

lundi 26 mars et mardi 27 mars
durée : 10 heures
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journée d'étude : "Les spirales d'Andrea Sitter"
intervenants : 
Pascal Quignard, Rosita Boisseau, Laurent Barré, Thomas Peyres

mercredi 28 mars(et non vendredi 30)
9h30-17h

Lieu : Maison  de la recherche / Salle des colloques
Université d'Artois
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représentation de
 « U. I. A. R. Une Intense Action Restructurante »

jeudi 29 mars, à 20h

Lieu : La Ruche / Salle de spectacle de la maison de l'étudiant
Université d'Artois
Rue Raoul François
62000 Arras
« Je veux danser sur une corde vibrante, jubilatoire, fouiller dans l'underground de nos émotions et dire quelques mots qui sonnent comme un sifflet ou un ronflement.  Soirée en rouge. » 

solo de Andrea Sitter
lumières : Frédéric Mérat
régie : Nicolas Prosper
durée : 45 mn
*****************
Présidente Ysis Delisle (M-H P)
avec le soutien du
Ministère de la Culture et de la Communication
DRAC Grand Est
Vifs remerciements à ARTup, Ingrid et Philippe Soulier, von Wien, la ville promontoire.

Si vous avez l'occasion de vous y rendre, vous êtes chanceux, chanceuses car cette chorégraphe et interprète est magnifique du dehors comme du dedans...
Valérie Gros-Dubois

Découvrez l'affiche de la 14e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse pour le dimanche 11 juin 2017

Et dans quelques jours la programmation officielle sur le site https://entrezdansladanse.fr !!!


Nous avons toujours que grands défis à relever, mais nous sommes très heureux de pouvoir vous annoncer la nouvelle édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse le dimanche 11 juin 2017 de 13h15 à 20h00.
Venez nombreux fêter la célébration de toutes les danses toujours debout !!!

Vous pouvez par ailleurs toujours nous aider par vos dons déductibles des impôts en cliquant sur ce lien :
Vous remerciant par avance, vous avez également rendez-vous sur notre blog d'ici une semaine ou deux avec l'interview de chaque chorégraphe présent sur la 14e édition.

Valérie Gros-Dubois

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE du 6 au 31 janvier 2017 ET CONFERENCE DANSEE sur PIERRE DOUSSAINT "Le passeur de danse", le mercredi 18 janvier à Mantes la Jolie

Dans le cadre des Rencontres autour de la danse

http://www.gpseo.fr/sites/default/files/Bandeau_Sur%20quel%20pied%20danser_2.jpg

Nous vous invitons à venir voir  l’exposition hommage à Pierre Doussaint, chorégraphe  qui aura lieu à l’ENM – Conservatoire à Rayonnement Départemental de Mantes la jolie ainsi qu’une Conférence dansée menée par Nathalie Tissot, mercredi 18 janvier à 19h, sur le travail de Pierre, mêlant images vidéo de ses pièces, paroles sur son travail et démonstration en direct dans laquelle danseront plusieurs des danseuses qui ont accompagné Pierre Doussaint pendant 20 ans.

HOMMAGE A PIERRE DOUSSAINT, "PASSEUR DE DANSE"

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE

DU 6 AU 31 JANVIER 2017 - HALL D'ACCUEIL DE L'ENM 
Anne Royer vous invite à suivre le parcours du chorégraphe de Pierre Doussaint jusqu’à sa dernière pièce « Les Masses Merveilleuses. Viens danser avec moi ! ».
Entrée libre - Accès pendant les heures d’ouverture de l’ENM :
Lundi : de 10h à 23h; Mardi : de 9h30 à 23h; Mercredi : de 8h30 à 23h; Jeudi et vendredi : de 9h à 22h; Samedi : de 9h à 20h

PIERRE DOUSSAINT, Conférence dansée dirigée par Nathalie Tissot

Photo Jean-François Roth
MERCREDI 18 JANVIER 2017 - 19H A L'ENM 
Dans cette Conférence dansée, Nathalie Tissot évoquera le parcours du chorégraphe surnommé « le passeur de danse », animé par le désir de transmettre son art à tous, retracé en une exposition, des extraits de films, des histoires et des danses partagées.
Entrée gratuite / sur réservation

ENM – CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT DÉPARTEMENTAL
12 Boulevard Calmette ; 78200 Mantes-la-Jolie
Tél. : 01 34 77 88 88 ; accueil@enm-mantes.fr
 
FACILE D'ACCES : Prendre le  train à St Lazare, descendre à Mantes Station, à gauche en sortant de la gare quelques minutes à pied.

Cette conférence dansée sera passionnante comme l'était l'homme, le danseur, le chorégraphe et pédagogue : Pierre Doussaint et son équipe ! A ne pas manquer.
Je souhaite une longue vie à cette conférence dansée !!!
Valérie Gros-Dubois

"LA PLACE", un Centre culturel pour le Hip Hop au coeur de Paris : Coup d'envoi le 6 octobre 2016 !


A la Canopée des Halles au cœur de la capitale, le Centre Culturel Hip Hop "LA PLACE" est dédié à la culture urbaine, et a été inauguré mercredi 21 septembre en présence de La Maire de Paris, Anne Hidalgo et de la créatrice de mode et présidente de la structure Agnès b.
Ce projet, qui date de 2008 pour sa conception, s'est finalement concrétisé et a pour vocation d'accompagner la création artistique autour du mouvement hip hop et des cinq disciplines historiques qui le composent : danse, rap, deejaying, beatbox, graffiti ainsi que ses courants émergents.
C'est un espace de 1400 m2 où danseurs musiciens, rappeurs, graffeurs et autres artistes de tous les âges trouveront des salles de répétition, un studio d'enregistrement et deux salles de spectacle où une part belle sera faite à la diffusion de ce mouvement.

bboying

Pour la première saison, 4 soirées retraceront l'histoire du hip hop, de New York à Paris par le biais de conférences, de concerts et de Djsets...

Cela commencera dès le jeudi 6 octobre 2016 avec une soirée consacrée aux années 90 !
19h00 : Conférence, Histoire et évolution du bboying.
 
20h00/22h00 : Concert 90's, Daddy Lord C, Busta Flex & DJ Sims
20h00/minuit : DJ set 90's, DJ Fab

Daddy Lord C

Gratuit sur réservation

Retrouvez la programmation sur le site : http://laplace.paris

Busta Flex
La Place - 10 passage de la Canopée- 75001 Paris
01.70.22.45.48 / contact@laplace.paris

Métro ligne 4 arrêt Les Halles / lignes 1, 7, 11, 14 arrêt Châtelet  
RER lignes A, B, D arrêt Châtelet-Les Halles 
Vélib stations N°1008 (allée André Breton)
N°1007 (2 rue de Turbigo), N°1006 (91 rue Rambuteau)
DJ Fab
DJ Sims
Accessibilité PMR : ascenseurs

L'espace bar vous accueille du mardi au samedi, de 13h00 à 19h00 et pendant tous les événements organisés à La Place.

Venez nombreux découvrir ce nouveau lieu dédié au Hip Hop !
Valérie Gros-Dubois









"Comme ils respirent" un film-documentaire de Claire Patronik

Suite aux événements tragiques du 13 novembre 2015, je n'avais plus les mots pour parler ce superbe film-documentaire qui est sorti quelques jours après et qui pourtant apporte une vraie bouffée d'air frais dans ce monde de fous. Et puis, le temps a filé... C'est pourquoi même à retardement, je souhaite en parler et vous recommander de le voir si l'occasion se présente à nouveau en salles ou en DVD.
Valérie Gros-Dubois

SYNOPSIS

Claire Patronic nous raconte dans ce film ce que c'est que d'être danseur, et qu'a représenté ce choix de vie pour elle et ses compagnons de route. Des films sur la danse... on en a vu ! Pourtant le quotidien des danseurs reste un peu un mystère. Eux qui s’expriment d’abord avec leur corps, qui trouvent souvent refuge dans la routine du travail physique, ou au contraire s’épanouissent en laissant jaillir leurs sentiments devant un public : cette fois, on les entend parler. Loin du fantasme de la ballerine dans ses chaussons en satin, ou de la vie de bohème à la « Fame », le film nous emmène dans les journées de cinq personnages dont les parcours sont très différents mais qui sont unis par un passé commun et surtout par un même moteur, une même exigence... celle de vivre la danse. 





COMME ILS RESPIRENT de CLAIRE PATRONIK     
Durée : 1h36  
SORTIE LE 18 NOVEMBRE 2015            
DISTRIBUTION ZELIG FILMS 01 53 20 99 68 contact@zeligfilms.fr 


ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE   
Premiers pas  

J’ai commencé la danse, comme beaucoup de petites filles, vers l’âge de six ans, j’ai immédiatement adoré danser, cela me rendait heureuse. Je faisais aussi de la guitare. J’ai des parents qui croient très fort aux vertus de l’éducation culturelle. Assez rapidement j’ai passé le concours de l’opéra, que j’ai raté, je ne correspondais pas aux critères physiques imposés, j’étais, à l’époque, trop petite. J’ai ensuite abandonné l’idée de m’orienter vers une formation professionnelle jusqu’à ce que l’un de mes professeurs parle à ma mère du conservatoire national, qui proposait des horaires aménagés : scolarité classique toute la matinée et formation en danse les après midi. La danse m’a ainsi accompagnée durant toute ma scolarité, sans que je sois pour autant pressurisée par mes parents. Je n’imaginais pas en faire mon métier, c’était plus pour moi une forme d’enrichissement personnel, d’ailleurs je n’aimais pas l’univers de la danse et l’esprit de compétition qui le domine ne me plaisait pas.   
 
Créer  
Le film se trouve être le reflet de mes hésitations. Il se révèle parfois difficile d’avoir à faire des choix. Je n’ai pas arrêté la danse parce que je me suis blessée, j’ai arrêté la danse parce que, progressivement, je me suis tournée vers de nouveaux centres d’intérêt par lesquels je me suis laissée porter. J’ai toujours su au fond que je ne ferai pas cette carrière là. C’est un rythme difficile, très contraignant, qui pousse 
à savoir exactement ce que l’on veut, on ne peut normalement tenir que si c’est un but ultime. Et pour moi ce n’était justement pas le cas. Ma plus grande motivation,  c’était le spectacle que nous donnions tous ensemble à la fin de l’année au Théâtre du Châtelet ou au Théâtre de la ville : on était enfin sur scène !  
Il est possible de pratiquer à haut niveau une activité sans pour autant décider d’en faire son métier et on le vit bien s’il n’en ressort aucune frustration. Très vite j’ai voulu créer, d’ailleurs, alors que j’étais dans un cursus classique, je préférais les autres matières à la danse classique, trop cadrée. La danse contemporaine, la danse de caractère, la chorégraphie, laissaient une place plus importante à l’expression personnelle. J’ai ressenti le besoin de m’éloigner, de fureter, ailleurs. J’ai fait du théâtre notamment, et je me suis rendue compte que je prenais plus de plaisir à observer, à organiser un spectacle, à mettre en scène les autres, à être à « l’origine de ». Je me suis ainsi dirigée naturellement vers la production, j’avais envie de monter des projets.  Produire est pour moi un véritable processus de création. Ce n’est pas juste des histoires de sous et de paperasse. C’est donner vie à un projet artistique et ça demande un engagement à tout points de vue.   
Retour aux sources  
Il reste, ancré profondément en moi, un amour de la danse. Je suis  fascinée par ceux qui exercent ce métier. J’ai toujours aimé regarder des documentaires consacrés à la danse, je les collectionne. Je me souviens de portraits sur Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem, que je me suis passée des dizaines de fois. Au-delà de la danse, des ballets, de la technique, c’était la personnalité de ces danseurs qui me subjuguait. J’ai commencé à travailler pour le cinéma, en tant que productrice et, parallèlement, l’idée de réaliser un film autour de la danse, un film différent, me travaillait. L’envie de mettre en scène les danseurs dans la sincérité de la vie. Il existe des films extraordinaires, comme Les rêves dansants, ou « let’s dance » plus récemment, mais très peu sortent d’un cadre traditionnel quasiment imposé. J’ai toujours été frustrée par ce manque d’ouverture sur le milieu, ce regard trop intellectualisé dès qu’il s’agit de la danse contemporaine, ou vieillissant dès qu’il se pose sur la danse classique.  Les documentaires restent trop souvent centrés sur la mythologie du petit rat ou les grandes stars de la danse. Je voulais parler à ma manière de la danse, en montrer une image différente.  
  
Retrouvailles  
Autant le désir de faire un film s’est imposé très vite, autant concrétiser cette envie a pris beaucoup de temps. A l’origine je n’imaginais pas le réaliser, j’avais juste 
commencé à écrire une histoire.  Mes proches m’ont  alors conseillé de porter jusqu’au bout cette vision qui était la mienne et qu’il serait difficile d’imposer à une tierce personne. Il fallait que je le fasse, que je me lance. J’allais réaliser ce documentaire, me faire à cette idée à été la seconde étape. J’avais construit mon récit autour du cheminement d’anciens camarades,  c’était pour moi la seule façon d’aborder ce sujet. Il fallait que je m’arrête sur le parcours de gens que je connaissais, afin de pouvoir mieux cerner leur psychologie. J’ai recontacté quatre personnes que j’ai connues enfants, que je n’avais pas revues depuis longtemps et, pourtant, même si nos vies se sont dessinées différemment, ce que nous avions construit ensemble à l’époque était tellement fondateur de ce que nous sommes devenus, que les retrouvailles se sont révélées très simples, évidentes, un socle commun les a rendu spontanées et directes. Nous étions heureux de nous retrouver. Je les ai convaincus assez facilement de se lancer avec moi dans l’aventure, tous trouvaient que l’image véhiculée sur la danse n’était pas assez proche de la réalité de leur vie.   

Se remettre aux pointes  
A l’origine, je ne devais pas apparaître dans le film, mais, progressivement, je me suis rendue compte que si je voulais sortir du cadre du portrait, il fallait que j’essaie de porter le film de manière plus personnelle, un peu comme un journal intime. En ce sens, il fallait que cela passe par moi, sans me mettre pour autant au centre du récit, ce n’était pas mon histoire. J’hésitais, je ne voulais pas que ma démarche devienne égocentrique, puis j’ai fini par cesser de me poser des questions, je me suis lancée et j’ai commencé à tourner en me disant que cela viendrait naturellement.  Pendant les premières interviews, je n’étais pas dans le cadre, et puis j’y suis rentrée, spontanément, sous forme d’échange.  Je voulais depuis le début les faire danser ensemble lors d’une scène finale, je voulais voir comment ils se reconnectaient, s’apprivoisaient. Comme je me suis greffée à cette aventure, il fallait que je prenne part à cette danse. On se répétait souvent « danseur un jour, danseur toujours ». Evidemment la technique s’est envolée, le corps est complètement rouillé, mais il y a quelque chose qui reste, quelque chose d’essentiel. J’avais envie de montrer qu’être danseur ce n’est pas seulement un travail, une activité, c’est aussi une façon d’aborder la vie. Je dansais avec mes anciens camarades, tous devenus des danseurs professionnels, alors que j’avais tout abandonné depuis 10 ans,  nous n’avions pas le même niveau, mais nous pouvions encore créer quelque chose ensemble. Cette chorégraphie donnait du sens à ma démarche, même si je ne prétends pas être allée au bout de mes questionnements.    

La chorégraphie finale 
Nous avons construit cette chorégraphie ensemble, en écrivant chacun une petite partition et nous les avons imbriquées, harmonisées. Quelques répétitions plus tard, nous nous sommes retrouvés sur l’esplanade de la bibliothèque Mitterrand pour danser. Je ne voulais pas une représentation classique, plus un moment d’émotion entre nous. En ce sens, je ne voulais pas un endroit fermé, une scène traditionnelle, plus un espace original, un peu hors du temps. Esthétiquement j’imaginais quelque chose d’assez épuré avec des perspectives.  Pour mes camarades, je pense que le moment a été plutôt agréable, pour moi ce fut plus ambigu. C’était le dernier jour du tournage, un accomplissement, je voulais savourer cet instant, mais en même temps ce fut une journée terriblement stressante, très lourde techniquement, il y avait beaucoup de choses à gérer. Mais j’étais heureuse de voir toute cette équipe, de prendre conscience que nous avions réussi à mener cette aventure au-delà de mes espérances et j’ai pris un immense plaisir à danser avec mes anciens partenaires. Nous nous sommes lancés et les doutes se sont envolés. Je suis ravie d’avoir pris la décision de danser avec eux. Si je ne l’avais pas fait, cela aurait en fait fermé le documentaire en montrant que c’était eux les danseurs, eux qui savaient, « voyez comme ils dansent ». C’était le premier titre pressenti pour le film, mais ce n’était pas le sujet du film. Il était primordial de danser tous ensemble, dans une même énergie.    

Avancer  
J’ai traversé des moments très difficiles, cette aventure cristallisait de fortes remises en question, à la fois personnelles et professionnelles. Finalement, paradoxalement, en m’ouvrant sur une nouvelle forme d’expression, la réalisation, je me suis recentrée. Le fait de me replonger dans cet univers fondateur de ma vie m’a permis de prendre conscience que j’avais fait le bon choix, m’a confortée dans les décisions que j’avais prises. J’ai eu l’impression d’être à la bonne place. J’ai pris beaucoup de plaisir à filmer mes anciens camarades, je n’en ai ressenti aucune frustration, je me sentais bien derrière la caméra, épanouie. Je me souviens d’avoir été particulièrement heureuse de découvrir le film, lors de la première projection que nous avons faite, au travers du regard  des autres.  Après plusieurs mois de montage, beaucoup de doutes sur certaines scènes, des déceptions par rapport à certains plans,  quelques obsessions, je ne supportais quasiment plus ces images sur lesquelles je travaillais. Et les montrer, avoir le retour des spectateurs m’a rassurée, m’a permis de continuer. Je me suis aperçue qu’ils ne focalisaient pas, comme moi, sur certains détails, des détails parfois qu’ils ne voyaient même pas.  Ce qui m’a apaisée c’est de sentir qu’ils étaient émus. Ils avaient envie de danser, avaient 
compris ce que nous avions voulu montrer. Cette aventure m’a donné envie de réaliser d’autres films, des documentaires comme des fictions. J’ai énormément appris, de la préparation au montage, à la gestion de tout le côté technique,  les aléas, les deuils qu’il faut faire… Je me suis souvent demandée avant cette expérience s’il fallait que je me positionne comme productrice ou réalisatrice. Comme ils respirent m’a montré que j’aimais les deux, peut-être pas les deux sur un même projet en même temps.  C’est un film sur la danse, mais pour moi c’est surtout un film sur le choix.  
  
LES DANSEURS   
Louise Djabri  
L’appel de Claire m’a surprise. Même si nous étions amies sur Facebook, nous nous étions un peu perdues de vue avec les années.  J'ai été touchée qu'elle ait pu penser à moi. J’ai été immédiatement séduite par son enthousiasme et son envie, si communicatifs.  Au travers de son regard amical j’ai pu parler de  mon amour de la danse et de mon métier. Cette expérience m'a permis de me dépasser dans le sens où, étant assez introvertie, être filmée dans ma vie quotidienne n'était pas tout à fait une partie de plaisir! Mais Claire a su me mettre à l'aise et rendre la chose plus facile. Aujourd'hui je suis fière d'avoir dépassé ma timidité. Lorsque nous avons pu voir le film, j'étais super stressée  à l’idée de me voir sur grand écran et je dois avouer que durant les premières minutes j'étais un peu crispée. Et puis, je me suis laissée porter par le récit et j'ai découvert les histoires des autres avec beaucoup d'émotion.    

Hugo Mbeng
Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas revu Claire, sûrement d'ailleurs depuis l'époque du CNR, son appel m’a donc étonné.  Le projet qu’elle m'a présenté m'a vraiment plu. C'était une très bonne idée de nous réunir après toutes ces années, de voir le parcours que chacun avait pris après quasiment quatorze ans.  Pour moi, c’est tombé dans une mauvaise période, je n'étais vraiment pas bien physiquement. Je savais que j'allais devoir m'arrêter de danser pendant au moins cinq mois. J’avais peur de cet état et du coup du regard de la caméra. Mais au travers de ce film j’ai compris que l'on peut toujours rebondir, quelle que soit la difficulté, et ne jamais lâcher prise. Finalement je crois que c’est 
une chance d’avoir pu montrer cela. Pendant cet arrêt de plusieurs mois j'ai passé mon diplôme d’état de professeur de danse. Depuis, ma carrière professionnelle a fait un énorme pas en avant. Dans ma compagnie actuelle j’ai énormément de rôles principaux, j’ai été promu demi-soliste et j’espère que ce n’est qu’un début. Je donne  parallèlement des cours, j’ai donné mon premier stage de danse etc... Ce fut également une incroyable chance de tourner dans un film, une expérience extraordinaire. Cela nous a aussi permis de nous rapprocher. J’ai été très fier de le découvrir,  même si j’étais un peu stressé de  me voir. Au début du film je me cachais et je riais nerveusement. Claire a fait un travail remarquable et a su nous mettre chacun différemment  en valeur. J’avais peur, je déteste entendre ma voix, j'ai été surpris,  ça passait assez bien. Après il est certain que, personnellement, je n'aurai certainement pas mis des passages où je rate certains pas de danse, mais c'est le jeu, tout n'est pas parfait.    

Claire Tran  
On ne s’était pas vues depuis nos quatorze ans, mais j’ai immédiatement trouvé l’idée de Claire excitante. J’aime que l’on donne la parole aux danseurs. C’est un art mal compris, le public en a peur et les institutions l'ignorent. Ce film amènera peut être les gens à s’y intéresser un peu plus. Le projet a eu lieu en même temps que je tournais une page importante de ma carrière et de ma vie. Cela me plaisait que Claire entre dans ma vie à cette période. J’ai pu revenir sur mon parcours, évoquer les obstacles qui ont forgé mon caractère déterminé. Je crois qu’au fond ce que j’ai exprimé dans ce film c’est mon envie d’être libre, coûte que coûte, et de m’accomplir. En parlant à Claire je me suis rendue compte à quel point j’avais souffert de la danse, mais aussi combien j’étais heureuse aujourd’hui et fière du chemin parcouru. Ce tournage m’a permis de voir que j’avais réussi à me construire malgré tout. J’ai été très émue en découvrant le film, je ne pensais pas que je m’étais livrée à ce point ! Ma famille et tous mes amis étaient dans la salle lors de la projection d’équipe. J’avais l’impression que je leur parlais, que je me confiais.    

Anna Chirescu  
J’avais perdu le contact avec Claire depuis mes douze ans, lorsque je suis partie poursuivre mes études au CNSM. Je ne savais pas qu’elle avait suivi une carrière dans le cinéma et surtout je ne m’attendais pas à ce qu’elle souhaite réaliser un film avec ses anciens collègues de promotion, nous étions si jeunes à l’époque ! J’ai quelque peu hésité avant de m’engager. Lorsque Claire m’a contactée j’avais mis entre parenthèse ma carrière artistique pour poursuivre un Master à Sciences Po et j’hésitais à revenir dans le milieu de la danse. Claire m’a convaincue en soulignant la 
particularité de chaque parcours, cela méritait qu’on en parle. J’ai finalement accepté en me disant que ce film me permettrait de partager ma vision de la danse sans voile ni cliché. Les documentaires sur la danse sont assez rares et l’approche de Claire, cette sincérité qu’elle recherchait, m’a donné envie de partir avec elle dans cette aventure.  C’est assez rare de donner la parole aux danseurs, la danse étant un art muet par excellence. Il y a toujours une part de secret vis à vis de cette pratique, sans que l’on s’interroge ou que l’on nous interroge dessus, sur l’origine de cette vocation, les moments heureux ou douloureux, les instants de doutes par exemple. Evidemment tout art pratiqué à haut niveau demande des sacrifices, mais la danse touche au corps et elle a cela de particulier d’être dans le sensible tout le temps, ce n’est pas forcément facile à exprimer car on ne s’en rend presque plus compte au fil des années, mais elle nous colle à la peau.  J’ai été surprise par le résultat et l’émotion qui se dégageait du film. On est habitué à se voir en tant que danseur sur vidéo, mais pas dans notre quotidien ou en interview!  Je trouve le film touchant. Nous nous sommes tous livrés avec beaucoup de naturel, je suis certaine que le public, danseur ou non danseur, pourra s’identifier à nos témoignages.  Au final, je me suis relancée à fond dans la danse et peut être que le film a contribué à cette décision. Je ne regrette pas puisque je danse aujourd’hui plus que jamais.    

DANSER ENSEMBLE  
Pour Louise :  C'était une période un peu délicate pour moi car trois jours plus tôt j'avais appris que j'étais renvoyée de l'Opéra de Bordeaux ou j’avais travaillé pendant 6 ans... Donc j'étais un peu à ramasser à la petite cuillère. Me retrouver plongée dans ce projet m'a permis de me ressaisir. Je garde un souvenir particulièrement ému de ce moment de danse et de retrouvailles qui m'a redonné confiance et espoir en l'avenir.  
Pour Hugo :  Ce fut un très bon moment. On était ouverts et à l'écoute de chacun, comme dans une compagnie sauf que l'on était tous au même niveau. De danser sur l'esplanade de la bibliothèque François Mitterand était incroyable. Il y avait énormément de monde, que ce soit pour les techniciens ou les passants qui étaient là.  
Pour Claire :  J’étais intimidée par le monde qui s’amassait autour de nous, des passants curieux qui sortaient du cinéma Mk2 Bibliothèque. 
Les caméras me donnaient du courage au contraire. J’adore les ambiances de plateau.  

Pour Anna : C’était une journée assez magique. Nous n’avions pas dansé ensemble depuis nos spectacles du Conservatoire au Théâtre de la Ville de Paris et c’était très émouvant de se retrouver dans le mouvement, littéralement !  Nous tournions sur le parvis de la BNF en plein hiver, j’étais assez fatiguée car j’enchaînais sur d’autres spectacles en tournée après une période intensive de répétition, mais malgré cela j’ai pris beaucoup de plaisir. A chaque prise le public du parvis était un peu plus nombreux et le soleil s’intensifiait, c’était un vrai spectacle pour tout le monde.   


LISTE ARTISTIQUE  
 Anna ChirescuLouise DjabriClaire TranHugo MbengClaire Patronik


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