Affichage des articles dont le libellé est Création. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Création. Afficher tous les articles

Interview # 10 - Valentin Brunner, chorégraphe de la compagnie SAM programmée lors de la 16e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse à Paris le dimanche 2 juin 2019

Entrez dans la danse,
Voyez comme on danse !

# 10 - Valentin Brunner

SAM ou Space And Movement

Dans le cadre d'Entrez dans la danse, Fête de la danse -  16e édition



Valentin Brunner - Crédit Cie SAM




Mouvance d'Arts Q1 : Si vous deviez vous décrire en un mot, lequel serait-il ?
Valentin Brunner : Le partage est pour nous la ligne de conduite de la compagnie SAM.



Mouvance d'Arts Q2 : Quel est  votre projet artistique, votre style ?
Valentin Brunner  : Autour d'une dynamique contemporaine, notre projet est de développer la création artistique afin d’amener le public vers les lieux de cultures. Cette démarche relève pour nous d’un engagement physique et humain autour de la bienveillance.


Mouvance d'Arts Q3 : Pourquoi participer à un événement populaire ?
Valentin Brunner   : Car le festival Entrez Dans La Danse correspond à nos envies en terme de partage humain et artistique : il réunit différentes disciplines et différents niveaux, il met en relation le public avec les artistes, et il est exposé - durant cette journée - une grande richesse de création au travers des multiples stylistiques proposées.


Retrouvez 

SAM : Pelouse de la Maison du Lac - Parc de Bercy  à 17h50  : Solo 01



+ d'infos sur : www.entrezdansladanse.fr

Interview # 5 - Cindy Clech, chorégraphe de la compagnie CICLE programmée lors de la 16e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse à Paris le dimanche 2 juin 2019

Entrez dans la danse,
Voyez comme on danse !

# 5 - Cindy Clech

Compagnie CICLE (Poitiers)

Dans le cadre d'Entrez dans la danse, Fête de la danse -  16e édition

CICLE - Crédit photo  Aurélien Gadreau


Mouvance d'Arts Q1 : Si vous deviez vous décrire en un mot, lequel serait-il ?
Cindy Clech : Saxophone



Mouvance d'Arts Q2 : Quel est  votre projet artistique, votre style ?
Cindy Clech : Mélanger les genres et les arts (danse contemporaine + hip-hop + saxophone en live + bande-son)


Mouvance d'Arts Q3 : Pourquoi participer à un événement populaire ?
Cindy Clech : Parce qu'il est nécessaire d'aller rencontrer le public et le renouveler sans cesse.


Retrouvez 

CICLE : Pelouse de la Maison du Lac - Parc de Bercy  à 17h10 :  # 1 GRAB IT !
CICLE : Place Basse UGC - Bercy Village à 18h15  : Billie



+ d'infos sur : www.entrezdansladanse.fr

APPEL A PARTICIPATION : LE SCORE avec la chorégraphe marseillaise Christine Fricker et DANSEZ dans le cadre d'ENTREZ DANS LA DANSE le 2 juin à 19h place Basse UGC pour le FINAL de la Fête de la Danse !

                                            APPEL A PARTICIPATION : LE SCORE

                                          Atelier et performance – OUVERT A TOUS

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
                                                       Les 1er et 2 juin 2019
                              dans le cadre d’Entrez dans la danse, Fête de la Danse
                                                             16e édition

Vous souhaitez vivre une expérience artistique collaborative le temps d’un week-end ?

Embarquez avec la chorégraphe marseillaise Christine Fricker pour « le Score » !
Inspiré des procédés des artistes de la Post Modern Dance américaine des années 1970, le projet explore un concept ludique de partition (1 chiffre = 1 consigne) et travaille la question du poids, de l’engagement du corps, de la responsabilité de chacun dans la fabrication du commun.

                              Samedi 1er juin 14h à 19h : Atelier avec Christine Fricker
                              Dimanche 2 juin 10h à 13h : Atelier avec Christine Fricker

                  Et  à 19h : Performance en plein air – Bercy Village / Place Basse UGC


LIEU DES ATELIERS
Centre Paris Anim’Bercy
51 rue François Truffaut – 75012 PARIS
Métro Cour Saint Emilion

INSCRIPTIONS
stephanie.neocel@entrezdansladanse.fr
objet : « Inscription atelier participatif Le Score »


Retour sur Maroussia Vossen et Métamorphoses qui a eu lieu le 20 mars 2018 au Centre Mandapa



La compagnie A Fleur de Pas a présenté le mardi  20 mars Métamorphoses avec Maroussia Vossen, danseuse et chorégraphe qui m’est chère, Catherine Perrotte, comédienne, et Philippe Arrieus, musicien – Onde Martenot. La création lumière a été orchestrée avec brio par Vincent Tudoce, la sobriété n’excluait en rien la finesse de son accompagnement sensible.


Le propos annoncé est celui-ci : « Notre corps est dans l’immensité du monde. Comme lui, il est traversé de flux et de reflux, de transformations, de renoncements et d’élans vitaux.

Ces métamorphoses, nous les apprivoisons tout au long de la vie pour mieux éclore à nous-mêmes et au monde, dans un mouvement continu. 

Une danseuse, un musicien et une comédienne.

Nous proposons une partition à trois où nos pas, nos notes et nos mots se répondent, s’offrent des résonances sur lesquelles chacun de nous rebondit. »

Ils empruntent les mots aux univers poétiques de Baudelaire, François Cheng, Colette, Diderot, l’Ecclésiaste, Olivier Lockert, Paul Valéry, Philippe Arrieus et Maroussia Vossen sous l’œil vigilent et bienveillant d ‘Anne Marie Sandrini. » 


Tout commence dans la pénombre et le musicien nous plonge dans une ambiance faite de mystère dès les premières notes. Un corps rouge spirale à genoux sur le plateau dans une douceur calme et fluide. C’est infiniment délicat et composé d’infimes mouvements, de frémissements de parcelles du corps. D’emblée, je suis touchée car nous sommes dans l’univers du sensible, et ces légères vibrations, oscillations minimales de certaines partie du corps sont troublantes car elles sont la réminiscence, le témoin du début de la vie de toute chose. Dans ce monde bruyant de sons et de mouvements en tous sens, le public plonge dans une invite à l’infiniment petit qui se déploie et  au calme, à l’écoute concentrée, détendue. La danseuse engage ses boucles ramassées  et étend sa ramure mouvante jusqu’à l’épanouissement ondoyant et tournoyant : elle tourne, à ce qui nous semble sans fin, enveloppe le mouvement et le développe perpétuellement. Son corps a compris qu’il était messager de notre infinitude, malgré nos limites bien réelles : c’est la magie de Maroussia qui nous charme.


Toujours, elle se meut, tantôt au ralenti, tantôt vive, mais toujours…

Elle joue aussi. Avec son corps, avec les notes du musicien, avec le musicien lui-même, avec les mots de la comédienne et la comédienne elle-même et eux avec elle. C’est vrai aujourd’hui, comme c’est vrai pour ses collaborations passées.


La gestuelle de Maroussia est immuable, certains diront qu’elle ne change pas de registre. Moi, je dirai qu’elle est une interprète fidèle à son Être et qu’elle est unique et simple. 
Chaque pièce s’appuie sur ce qu’elle Est et ce qu’elle cherche à transmettre avec d’autres partenaires et avec un alphabet corporel qui est le sien, qu’elle s’est forgé en écoutant le monde qui l’entoure. Elle est la seule qui renait avec excellence de la simplicité de son langage au service de ce qu’elle nous dit. Elle est poète de la danse. Elle se métamorphose à chacune de ses pièces.


Dans cette pièce, elle se fait marée, écume, remous, elle devient les éléments de manière fugace. Elle ne cherche pas à prouver quoi que ce soit… Elle transmet la continuité dans ses membres qui résonnent dans l’espace, elle se retire, s’étire et s’offre tour à tour. Plusieurs tableaux se succèdent au rythme des textes et des sons.

Elle est ondoyante.


J’ai été particulièrement captivée par un déroulement d’une marche en diagonale avec des appuis dans le sol, ancrée ; une caresse de la plante des pieds dans la terre nourricière ou dans le béton stérile, un poids primitif et puis, tout à coup, l’énergie puisée dans le sol reste suspendue tels les oiseaux qui ne battent plus des ailes mais suivent et épousent le courant.
Crédit Nicolas Villodre



Elle fait et défait, s’étire et se rétracte, sans jamais laisser mourir le mouvement, pour aller ailleurs. Elle s’enroule et se déroule. Tout danse, jusqu’au moindre orteil.

Même le bâton de pluie devient un prolongement d’elle-même et cela sonne juste.

Elle joue, très sérieusement. Elle reste une enfant avec la sagesse en plus. Elle navigue sur la vie. On aimerait voir ses jambes se déployer autant que ses bras, son buste. C’est mon envie depuis des années, mais non. Et c’est bien ainsi aussi, elle a ses raisons.

Éclosion perpétuelle, voilà qui lui ressemble bien. Elle épouse, plus qu’elle ne repousse ou contre-carre. Elle se joue des forces en douceur, les apprivoise.

La métamorphose est partout et multiple tout au long de cette pièce tout autant que dans la vie elle-même.

« Se rejoindre en avant de soi », j’ai retenu cette phrase qui lui va si bien.

Lorsqu’elle est debout, elle semble sur demi-pointes s’élançant telle une flamme vers les cieux et lors qu’elle se replie sur elle-même, son recroquevillement semble ne pas avoir de fin.

De l’infini petit à l’infini grand : un cercle vertueux, c’est elle.

Son unicité ne fait aucun doute pour celles et ceux qui connaissent Maroussia.

Et trop peu en sont conscients.


Valérie Gros-Dubois



Site de Maroussia  Vossen : https://www.maroussiavossen.wordpress.comm

Site de Catherine Perrotte : www.catherineperrotte.com

Site : de Philippe Arrieus : www.philippearrieus.fr

 Remerciements : Conservatoire de Musique de Rungis, Sophie Tonneau et Silvio Matteucci

Ateliers d'exploration 2017/2018 à Paris dirigée par Nathalie Tissot dès la rentrée !

Crédit Les Acharnés

Nathalie Tissot propose des ateliers d’exploration prenant racines dans les années de collaboration avec Pierre Doussaint

L’idée étant d’explorer, d‘expérimenter les principes qui ont fondé le travail de la compagnie.
Ces temps de partage avec les danseurs de la compagnie permettront de réactiver des processus de création en précisant leurs sources. 
Les séances se prolongeront vers la recherche et l’invention. 
Ces séances de recherche sont ouvertes aux personnes qui ont un parcours professionnel dans le spectacle vivant, ou en fabrication de parcours.

Les séances de recherche sont abordées par un travail de préparation physique prenant racine dans un principe choisi. 
Puis en s'appuyant sur un extrait chorégraphique du répertoire en lien avec cette proposition.
Une troisième étape consistera à ouvrir le champ sur des études, des inventions en solo ou en groupe.

Si vous souhaitez nous rejoindre vous pouvez contacter Nathalie Tissot  06 60 45 36 27 ou sur ce mail lesacharnes@gmail.com

Nous défrichons, les semailles et la récolte c'est la saison prochaine !

INFOS 2017-2018 à MICADANSES

Ateliers d'exploration Artistique
- le  11 septembre de 15h00 à 19h00
- le   6 octobre de 15h00 à 19h00
- les 23 et 24 octobre de 14h00 à 18h00
- les 25 et 26 octobre de 15h00 à 19h00

Stage tous niveaux
- le 25 novembre de 16h00 à 19h00 et le 26 novembre de 10h00 à 13h00

Entrainement Régulier du Danseur 
du 26 février au 3 mars 2018 
suivi sans doute d'un Atelier d'Exploration 

et une présentation finale du travail 
à suivre....

Les Acharnés /Association Messidor

nouveau site: 

INTERVIEW 25 : Taty Crew'p / Catherine Hérouard > 14e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse

14e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse
Dimanche 11 juin 2017

"ENTREZ DANS LA DANSE
VOYEZ COMME ON DANSE
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez !"
Philippe Hogedez

INTERVIEW 25 : Taty Crew'p
Catherine Hérouard


1/ Quel est le fait marquant qui vous a décidé à devenir danseur et/ou chorégraphe ?

"Je danse depuis toujours, et j'adore la collaboration avec d'autres danseurs"

2/ Avec  cette pièce, que souhaitez-vous transmettre au public ? 

"Avec Espèce d'Abrazzo, j'ai souhaité parler de mes deux passions. le tango argentin et la danse contemporaine en utilisant le vocabulaire cette dernière pour apporter un regard différent.

Pour Les Z'évadées, c'est plutôt un travail sur l'étrange, l'absurde. Il s'agit d'interroger ces notions en dehors de notre regard habituel."

3/ Qu’est-ce qui vous plait dans l’idée de participer à une Fête de la danse ? Qu’en attendez-vous ?

"C'est un événement très sympa et ouvert, il permet de rencontrer d'autres chorégraphes, danseurs et un public très divers."


4/ Quelles sont vos perspectives et vos événements à venir ?

Des dates dans des petits festivals cet été.


Le 11 juin 
Lieu et horaires :
Espèce d'Abrazzo : Paris 12e, Place Basse UGC : 14h25-14h55
Les Z'évadées : Paris 12e, Place Gabriel Lamé : 17h35-18h05

Propos recueillis par Valérie Gros-Dubois
Retrouvez toute la programmation sur :
https://entrezdansladanse.fr/programmation-2017/

INTERVIEW 23 : GRCIP LES ORPAILLEURS / Laurence Bertagnol & Jean-Christophe Bleton > 14e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse

14e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse
Dimanche 11 juin 2017

"ENTREZ DANS LA DANSE
VOYEZ COMME ON DANSE
Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez !"

Laurence Bertagnol et Jean-Christophe Bleton

INTERVIEW 23 : GRCIP LES ORPAILLEURS
Laurence Bertagnol & Jean-Christophe Bleton


1/ Quel est le fait marquant qui vous a décidé à devenir danseur et/ou chorégraphe ?

Laurence Bertagnol :

"C’est l’histoire familiale qui m’a projetée vers la danse. Monique Bertagnol, professeur à l’Opéra de Paris, organisait des spectacles chaque été, au « stade » de plage qu’avait créé mon grand-père à Berck Plage. Enfant, j’y ai donc participé et pris goût au spectacle ainsi qu’au plaisir que ces événements procuraient au public. Attirée par la richesse et la variété des possibles qu’offrait la danse contemporaine, je me suis orientée vers celle-ci me formant auprès de Françoise et Dominique Dupuy, Jacqueline Robinson et José Montalvo. D’abord danseuse, j’ai écrit très rapidement des petites formes en parallèle. La chorégraphie est devenue une nécessité qui ne pouvait prendre corps autrement qu’à travers le mouvement. Le centre chorégraphique national de Bourgogne à Nevers sous la direction d’Anne-Marie Reynaud, dans lequel je dansais à l’époque, et la ville de Nevers m’ont aidée à créer ma compagnie, en 1991. La création m’a conduite à questionner l’humain, ses comportements, envisager le monde de demain ainsi qu’à expérimenter de nouveaux chemins notamment en tissant des liens entre la danse et la méthode Feldenkrais."

Jean-Christophe Bleton :
"Après deux années de pratique amateur en danse classique et une adolescence très sportive, à travers l’athlétisme et la compétition, je me suis rendu compte de mon attirance pour un travail du corps plus sensible et expressif que compétitif. Et c’est lors d’un spectacle de Nederlands Dance Theater, j’avais entre quinze et seize ans, que j’ai eu un vrai choc artistique et qu’est né chez moi le désir intense de devenir danseur. Parallèlement, au lycée, existait un atelier spectacle, dans lequel se mélangeaient diverses pratiques. Dans ce cadre là, je me suis assez vite « spécialisé » sur l’organisation et la conception de parties mouvements qui s’effectuaient en musique. On était déjà très proche d’un travail de chorégraphe. C’est seulement après mon bac que démarrera une démarche de professionnalisation avec Karin Waehner puis Carolyn Carlson. Je suis devenu danseur professionnel dans les Ballets Contemporains de K.Waehner puis au sein du Four Solaire et quelques années plus tard j’ai commencé au sein d’un collectif un travail de chorégraphie qui ne s’est plus interrompu."

2/ C'est quoi le GRCIP ?

"Le GRCIP c'est un groupe de recherche chorégraphique intergénérationnelle et participatif. C'est un espace de création unique, un espace de dialogue entre amateurs et professionnels, où des générations différentes (de 7 à 70 ans) retrouvent le plaisir du partage où chacun peut s’exprimer dans une démarche artistique exigeante. Nous avons créé ce groupe de recherche en 2013, grâce au soutien de Mouvance d'art et de Micadanses-ADDP (association pour le développement de la danse à Paris). Le GRCIP a déjà produit trois créations. Chaque année, nous accueillons de nouveaux danseurs de tout âge. "

3/ Avec la recréation de City Charivari que souhaitez-vous transmettre au public ?


"C’est un travail qui part d’une œuvre musicale complexe, City Life de Steve Reich. Non séductrice, elle parle du monde sonore et des questions de l’humain dans la ville de New York, mais que l’on peut transposer dans toutes les grandes villes. 
Nous parlons de la place de chacun dans la cité, petits et grands, danseurs ou pas.

Dans ce travail, comme pour une bonne partie de ce que nous créons ensemble, nous essayons de montrer des corps dansants, sans sélectionner des corps performants, « esthétiquement orientés »,  et défendre l’idée que des personnes « ordinaires » peuvent être portées par la poésie de la danse et devenir autre."

4/ Pourquoi participer à cette fête de la danse ? C'est un défi non ?

"La première envie est de partager, de donner à voir une idée de la danse. Participer à une fête collective au service de la danse, de toutes les danses. Renforcer par notre présence la conviction commune que l’art de la danse peut jouer un rôle positif, humaniste, dans nos sociétés troublées qui s’éloignent de la culture.

Pour City Charivari, la chorégraphie proposée cette année, c’est un défi dans la mesure où cette pièce a une exigence d’écoute et dans les jardins de Bercy, celle-ci est plutôt dispersée. On espère attirer par la danse les passants et leur faire découvrir d’une manière vivante et émotionnelle cette musique. Laisser des images, des sons, des ambiances, des questions sur ce qui nous relie tous, et peut-être rêver d’une ville autre, d’un futur prometteur."


5/ Quelles sont vos perspectives et vos événements à venir ?

"Nous souhaitons inscrire le travail du GRCIP dans la durée et le développerons dans une exigence artistique, sociale et politique, avec nos partenaires et tous ceux qui souhaiteront nous soutenir.
City Charivari est programmé à l'automne 2017 au Festival Danses Ouvertes à Fontenay aux roses. Puis les répétitions du nouveau projet  "Anima, ou le bruissement des corps" débuteront en octobre à Micadanses.
Nous pouvons avec ces quatre années d’expériences, dire que ces pièces chorégraphiques touchent grands et petits. Elles perturbent même le regard de certains critiques de danse qui apprécient ces pièces, l’expriment, mais n’arrivent pas à écrire car elles sont inclassables, encore actuellement."

Pour plus d'information : www.lesorpailleurs.com

Le 11 juin 
Lieu et horaires :
Paris 12,Parc de Bercy, Pelouse de la Maison du Lac: 14h et 15h15

Propos recueillis par Valérie Gros-Dubois
Retrouvez toute la programmation sur :
https://entrezdansladanse.fr/programmation-2017/