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"Comme ils respirent" un film-documentaire de Claire Patronik

Suite aux événements tragiques du 13 novembre 2015, je n'avais plus les mots pour parler ce superbe film-documentaire qui est sorti quelques jours après et qui pourtant apporte une vraie bouffée d'air frais dans ce monde de fous. Et puis, le temps a filé... C'est pourquoi même à retardement, je souhaite en parler et vous recommander de le voir si l'occasion se présente à nouveau en salles ou en DVD.
Valérie Gros-Dubois

SYNOPSIS

Claire Patronic nous raconte dans ce film ce que c'est que d'être danseur, et qu'a représenté ce choix de vie pour elle et ses compagnons de route. Des films sur la danse... on en a vu ! Pourtant le quotidien des danseurs reste un peu un mystère. Eux qui s’expriment d’abord avec leur corps, qui trouvent souvent refuge dans la routine du travail physique, ou au contraire s’épanouissent en laissant jaillir leurs sentiments devant un public : cette fois, on les entend parler. Loin du fantasme de la ballerine dans ses chaussons en satin, ou de la vie de bohème à la « Fame », le film nous emmène dans les journées de cinq personnages dont les parcours sont très différents mais qui sont unis par un passé commun et surtout par un même moteur, une même exigence... celle de vivre la danse. 





COMME ILS RESPIRENT de CLAIRE PATRONIK     
Durée : 1h36  
SORTIE LE 18 NOVEMBRE 2015            
DISTRIBUTION ZELIG FILMS 01 53 20 99 68 contact@zeligfilms.fr 


ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE   
Premiers pas  

J’ai commencé la danse, comme beaucoup de petites filles, vers l’âge de six ans, j’ai immédiatement adoré danser, cela me rendait heureuse. Je faisais aussi de la guitare. J’ai des parents qui croient très fort aux vertus de l’éducation culturelle. Assez rapidement j’ai passé le concours de l’opéra, que j’ai raté, je ne correspondais pas aux critères physiques imposés, j’étais, à l’époque, trop petite. J’ai ensuite abandonné l’idée de m’orienter vers une formation professionnelle jusqu’à ce que l’un de mes professeurs parle à ma mère du conservatoire national, qui proposait des horaires aménagés : scolarité classique toute la matinée et formation en danse les après midi. La danse m’a ainsi accompagnée durant toute ma scolarité, sans que je sois pour autant pressurisée par mes parents. Je n’imaginais pas en faire mon métier, c’était plus pour moi une forme d’enrichissement personnel, d’ailleurs je n’aimais pas l’univers de la danse et l’esprit de compétition qui le domine ne me plaisait pas.   
 
Créer  
Le film se trouve être le reflet de mes hésitations. Il se révèle parfois difficile d’avoir à faire des choix. Je n’ai pas arrêté la danse parce que je me suis blessée, j’ai arrêté la danse parce que, progressivement, je me suis tournée vers de nouveaux centres d’intérêt par lesquels je me suis laissée porter. J’ai toujours su au fond que je ne ferai pas cette carrière là. C’est un rythme difficile, très contraignant, qui pousse 
à savoir exactement ce que l’on veut, on ne peut normalement tenir que si c’est un but ultime. Et pour moi ce n’était justement pas le cas. Ma plus grande motivation,  c’était le spectacle que nous donnions tous ensemble à la fin de l’année au Théâtre du Châtelet ou au Théâtre de la ville : on était enfin sur scène !  
Il est possible de pratiquer à haut niveau une activité sans pour autant décider d’en faire son métier et on le vit bien s’il n’en ressort aucune frustration. Très vite j’ai voulu créer, d’ailleurs, alors que j’étais dans un cursus classique, je préférais les autres matières à la danse classique, trop cadrée. La danse contemporaine, la danse de caractère, la chorégraphie, laissaient une place plus importante à l’expression personnelle. J’ai ressenti le besoin de m’éloigner, de fureter, ailleurs. J’ai fait du théâtre notamment, et je me suis rendue compte que je prenais plus de plaisir à observer, à organiser un spectacle, à mettre en scène les autres, à être à « l’origine de ». Je me suis ainsi dirigée naturellement vers la production, j’avais envie de monter des projets.  Produire est pour moi un véritable processus de création. Ce n’est pas juste des histoires de sous et de paperasse. C’est donner vie à un projet artistique et ça demande un engagement à tout points de vue.   
Retour aux sources  
Il reste, ancré profondément en moi, un amour de la danse. Je suis  fascinée par ceux qui exercent ce métier. J’ai toujours aimé regarder des documentaires consacrés à la danse, je les collectionne. Je me souviens de portraits sur Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem, que je me suis passée des dizaines de fois. Au-delà de la danse, des ballets, de la technique, c’était la personnalité de ces danseurs qui me subjuguait. J’ai commencé à travailler pour le cinéma, en tant que productrice et, parallèlement, l’idée de réaliser un film autour de la danse, un film différent, me travaillait. L’envie de mettre en scène les danseurs dans la sincérité de la vie. Il existe des films extraordinaires, comme Les rêves dansants, ou « let’s dance » plus récemment, mais très peu sortent d’un cadre traditionnel quasiment imposé. J’ai toujours été frustrée par ce manque d’ouverture sur le milieu, ce regard trop intellectualisé dès qu’il s’agit de la danse contemporaine, ou vieillissant dès qu’il se pose sur la danse classique.  Les documentaires restent trop souvent centrés sur la mythologie du petit rat ou les grandes stars de la danse. Je voulais parler à ma manière de la danse, en montrer une image différente.  
  
Retrouvailles  
Autant le désir de faire un film s’est imposé très vite, autant concrétiser cette envie a pris beaucoup de temps. A l’origine je n’imaginais pas le réaliser, j’avais juste 
commencé à écrire une histoire.  Mes proches m’ont  alors conseillé de porter jusqu’au bout cette vision qui était la mienne et qu’il serait difficile d’imposer à une tierce personne. Il fallait que je le fasse, que je me lance. J’allais réaliser ce documentaire, me faire à cette idée à été la seconde étape. J’avais construit mon récit autour du cheminement d’anciens camarades,  c’était pour moi la seule façon d’aborder ce sujet. Il fallait que je m’arrête sur le parcours de gens que je connaissais, afin de pouvoir mieux cerner leur psychologie. J’ai recontacté quatre personnes que j’ai connues enfants, que je n’avais pas revues depuis longtemps et, pourtant, même si nos vies se sont dessinées différemment, ce que nous avions construit ensemble à l’époque était tellement fondateur de ce que nous sommes devenus, que les retrouvailles se sont révélées très simples, évidentes, un socle commun les a rendu spontanées et directes. Nous étions heureux de nous retrouver. Je les ai convaincus assez facilement de se lancer avec moi dans l’aventure, tous trouvaient que l’image véhiculée sur la danse n’était pas assez proche de la réalité de leur vie.   

Se remettre aux pointes  
A l’origine, je ne devais pas apparaître dans le film, mais, progressivement, je me suis rendue compte que si je voulais sortir du cadre du portrait, il fallait que j’essaie de porter le film de manière plus personnelle, un peu comme un journal intime. En ce sens, il fallait que cela passe par moi, sans me mettre pour autant au centre du récit, ce n’était pas mon histoire. J’hésitais, je ne voulais pas que ma démarche devienne égocentrique, puis j’ai fini par cesser de me poser des questions, je me suis lancée et j’ai commencé à tourner en me disant que cela viendrait naturellement.  Pendant les premières interviews, je n’étais pas dans le cadre, et puis j’y suis rentrée, spontanément, sous forme d’échange.  Je voulais depuis le début les faire danser ensemble lors d’une scène finale, je voulais voir comment ils se reconnectaient, s’apprivoisaient. Comme je me suis greffée à cette aventure, il fallait que je prenne part à cette danse. On se répétait souvent « danseur un jour, danseur toujours ». Evidemment la technique s’est envolée, le corps est complètement rouillé, mais il y a quelque chose qui reste, quelque chose d’essentiel. J’avais envie de montrer qu’être danseur ce n’est pas seulement un travail, une activité, c’est aussi une façon d’aborder la vie. Je dansais avec mes anciens camarades, tous devenus des danseurs professionnels, alors que j’avais tout abandonné depuis 10 ans,  nous n’avions pas le même niveau, mais nous pouvions encore créer quelque chose ensemble. Cette chorégraphie donnait du sens à ma démarche, même si je ne prétends pas être allée au bout de mes questionnements.    

La chorégraphie finale 
Nous avons construit cette chorégraphie ensemble, en écrivant chacun une petite partition et nous les avons imbriquées, harmonisées. Quelques répétitions plus tard, nous nous sommes retrouvés sur l’esplanade de la bibliothèque Mitterrand pour danser. Je ne voulais pas une représentation classique, plus un moment d’émotion entre nous. En ce sens, je ne voulais pas un endroit fermé, une scène traditionnelle, plus un espace original, un peu hors du temps. Esthétiquement j’imaginais quelque chose d’assez épuré avec des perspectives.  Pour mes camarades, je pense que le moment a été plutôt agréable, pour moi ce fut plus ambigu. C’était le dernier jour du tournage, un accomplissement, je voulais savourer cet instant, mais en même temps ce fut une journée terriblement stressante, très lourde techniquement, il y avait beaucoup de choses à gérer. Mais j’étais heureuse de voir toute cette équipe, de prendre conscience que nous avions réussi à mener cette aventure au-delà de mes espérances et j’ai pris un immense plaisir à danser avec mes anciens partenaires. Nous nous sommes lancés et les doutes se sont envolés. Je suis ravie d’avoir pris la décision de danser avec eux. Si je ne l’avais pas fait, cela aurait en fait fermé le documentaire en montrant que c’était eux les danseurs, eux qui savaient, « voyez comme ils dansent ». C’était le premier titre pressenti pour le film, mais ce n’était pas le sujet du film. Il était primordial de danser tous ensemble, dans une même énergie.    

Avancer  
J’ai traversé des moments très difficiles, cette aventure cristallisait de fortes remises en question, à la fois personnelles et professionnelles. Finalement, paradoxalement, en m’ouvrant sur une nouvelle forme d’expression, la réalisation, je me suis recentrée. Le fait de me replonger dans cet univers fondateur de ma vie m’a permis de prendre conscience que j’avais fait le bon choix, m’a confortée dans les décisions que j’avais prises. J’ai eu l’impression d’être à la bonne place. J’ai pris beaucoup de plaisir à filmer mes anciens camarades, je n’en ai ressenti aucune frustration, je me sentais bien derrière la caméra, épanouie. Je me souviens d’avoir été particulièrement heureuse de découvrir le film, lors de la première projection que nous avons faite, au travers du regard  des autres.  Après plusieurs mois de montage, beaucoup de doutes sur certaines scènes, des déceptions par rapport à certains plans,  quelques obsessions, je ne supportais quasiment plus ces images sur lesquelles je travaillais. Et les montrer, avoir le retour des spectateurs m’a rassurée, m’a permis de continuer. Je me suis aperçue qu’ils ne focalisaient pas, comme moi, sur certains détails, des détails parfois qu’ils ne voyaient même pas.  Ce qui m’a apaisée c’est de sentir qu’ils étaient émus. Ils avaient envie de danser, avaient 
compris ce que nous avions voulu montrer. Cette aventure m’a donné envie de réaliser d’autres films, des documentaires comme des fictions. J’ai énormément appris, de la préparation au montage, à la gestion de tout le côté technique,  les aléas, les deuils qu’il faut faire… Je me suis souvent demandée avant cette expérience s’il fallait que je me positionne comme productrice ou réalisatrice. Comme ils respirent m’a montré que j’aimais les deux, peut-être pas les deux sur un même projet en même temps.  C’est un film sur la danse, mais pour moi c’est surtout un film sur le choix.  
  
LES DANSEURS   
Louise Djabri  
L’appel de Claire m’a surprise. Même si nous étions amies sur Facebook, nous nous étions un peu perdues de vue avec les années.  J'ai été touchée qu'elle ait pu penser à moi. J’ai été immédiatement séduite par son enthousiasme et son envie, si communicatifs.  Au travers de son regard amical j’ai pu parler de  mon amour de la danse et de mon métier. Cette expérience m'a permis de me dépasser dans le sens où, étant assez introvertie, être filmée dans ma vie quotidienne n'était pas tout à fait une partie de plaisir! Mais Claire a su me mettre à l'aise et rendre la chose plus facile. Aujourd'hui je suis fière d'avoir dépassé ma timidité. Lorsque nous avons pu voir le film, j'étais super stressée  à l’idée de me voir sur grand écran et je dois avouer que durant les premières minutes j'étais un peu crispée. Et puis, je me suis laissée porter par le récit et j'ai découvert les histoires des autres avec beaucoup d'émotion.    

Hugo Mbeng
Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas revu Claire, sûrement d'ailleurs depuis l'époque du CNR, son appel m’a donc étonné.  Le projet qu’elle m'a présenté m'a vraiment plu. C'était une très bonne idée de nous réunir après toutes ces années, de voir le parcours que chacun avait pris après quasiment quatorze ans.  Pour moi, c’est tombé dans une mauvaise période, je n'étais vraiment pas bien physiquement. Je savais que j'allais devoir m'arrêter de danser pendant au moins cinq mois. J’avais peur de cet état et du coup du regard de la caméra. Mais au travers de ce film j’ai compris que l'on peut toujours rebondir, quelle que soit la difficulté, et ne jamais lâcher prise. Finalement je crois que c’est 
une chance d’avoir pu montrer cela. Pendant cet arrêt de plusieurs mois j'ai passé mon diplôme d’état de professeur de danse. Depuis, ma carrière professionnelle a fait un énorme pas en avant. Dans ma compagnie actuelle j’ai énormément de rôles principaux, j’ai été promu demi-soliste et j’espère que ce n’est qu’un début. Je donne  parallèlement des cours, j’ai donné mon premier stage de danse etc... Ce fut également une incroyable chance de tourner dans un film, une expérience extraordinaire. Cela nous a aussi permis de nous rapprocher. J’ai été très fier de le découvrir,  même si j’étais un peu stressé de  me voir. Au début du film je me cachais et je riais nerveusement. Claire a fait un travail remarquable et a su nous mettre chacun différemment  en valeur. J’avais peur, je déteste entendre ma voix, j'ai été surpris,  ça passait assez bien. Après il est certain que, personnellement, je n'aurai certainement pas mis des passages où je rate certains pas de danse, mais c'est le jeu, tout n'est pas parfait.    

Claire Tran  
On ne s’était pas vues depuis nos quatorze ans, mais j’ai immédiatement trouvé l’idée de Claire excitante. J’aime que l’on donne la parole aux danseurs. C’est un art mal compris, le public en a peur et les institutions l'ignorent. Ce film amènera peut être les gens à s’y intéresser un peu plus. Le projet a eu lieu en même temps que je tournais une page importante de ma carrière et de ma vie. Cela me plaisait que Claire entre dans ma vie à cette période. J’ai pu revenir sur mon parcours, évoquer les obstacles qui ont forgé mon caractère déterminé. Je crois qu’au fond ce que j’ai exprimé dans ce film c’est mon envie d’être libre, coûte que coûte, et de m’accomplir. En parlant à Claire je me suis rendue compte à quel point j’avais souffert de la danse, mais aussi combien j’étais heureuse aujourd’hui et fière du chemin parcouru. Ce tournage m’a permis de voir que j’avais réussi à me construire malgré tout. J’ai été très émue en découvrant le film, je ne pensais pas que je m’étais livrée à ce point ! Ma famille et tous mes amis étaient dans la salle lors de la projection d’équipe. J’avais l’impression que je leur parlais, que je me confiais.    

Anna Chirescu  
J’avais perdu le contact avec Claire depuis mes douze ans, lorsque je suis partie poursuivre mes études au CNSM. Je ne savais pas qu’elle avait suivi une carrière dans le cinéma et surtout je ne m’attendais pas à ce qu’elle souhaite réaliser un film avec ses anciens collègues de promotion, nous étions si jeunes à l’époque ! J’ai quelque peu hésité avant de m’engager. Lorsque Claire m’a contactée j’avais mis entre parenthèse ma carrière artistique pour poursuivre un Master à Sciences Po et j’hésitais à revenir dans le milieu de la danse. Claire m’a convaincue en soulignant la 
particularité de chaque parcours, cela méritait qu’on en parle. J’ai finalement accepté en me disant que ce film me permettrait de partager ma vision de la danse sans voile ni cliché. Les documentaires sur la danse sont assez rares et l’approche de Claire, cette sincérité qu’elle recherchait, m’a donné envie de partir avec elle dans cette aventure.  C’est assez rare de donner la parole aux danseurs, la danse étant un art muet par excellence. Il y a toujours une part de secret vis à vis de cette pratique, sans que l’on s’interroge ou que l’on nous interroge dessus, sur l’origine de cette vocation, les moments heureux ou douloureux, les instants de doutes par exemple. Evidemment tout art pratiqué à haut niveau demande des sacrifices, mais la danse touche au corps et elle a cela de particulier d’être dans le sensible tout le temps, ce n’est pas forcément facile à exprimer car on ne s’en rend presque plus compte au fil des années, mais elle nous colle à la peau.  J’ai été surprise par le résultat et l’émotion qui se dégageait du film. On est habitué à se voir en tant que danseur sur vidéo, mais pas dans notre quotidien ou en interview!  Je trouve le film touchant. Nous nous sommes tous livrés avec beaucoup de naturel, je suis certaine que le public, danseur ou non danseur, pourra s’identifier à nos témoignages.  Au final, je me suis relancée à fond dans la danse et peut être que le film a contribué à cette décision. Je ne regrette pas puisque je danse aujourd’hui plus que jamais.    

DANSER ENSEMBLE  
Pour Louise :  C'était une période un peu délicate pour moi car trois jours plus tôt j'avais appris que j'étais renvoyée de l'Opéra de Bordeaux ou j’avais travaillé pendant 6 ans... Donc j'étais un peu à ramasser à la petite cuillère. Me retrouver plongée dans ce projet m'a permis de me ressaisir. Je garde un souvenir particulièrement ému de ce moment de danse et de retrouvailles qui m'a redonné confiance et espoir en l'avenir.  
Pour Hugo :  Ce fut un très bon moment. On était ouverts et à l'écoute de chacun, comme dans une compagnie sauf que l'on était tous au même niveau. De danser sur l'esplanade de la bibliothèque François Mitterand était incroyable. Il y avait énormément de monde, que ce soit pour les techniciens ou les passants qui étaient là.  
Pour Claire :  J’étais intimidée par le monde qui s’amassait autour de nous, des passants curieux qui sortaient du cinéma Mk2 Bibliothèque. 
Les caméras me donnaient du courage au contraire. J’adore les ambiances de plateau.  

Pour Anna : C’était une journée assez magique. Nous n’avions pas dansé ensemble depuis nos spectacles du Conservatoire au Théâtre de la Ville de Paris et c’était très émouvant de se retrouver dans le mouvement, littéralement !  Nous tournions sur le parvis de la BNF en plein hiver, j’étais assez fatiguée car j’enchaînais sur d’autres spectacles en tournée après une période intensive de répétition, mais malgré cela j’ai pris beaucoup de plaisir. A chaque prise le public du parvis était un peu plus nombreux et le soleil s’intensifiait, c’était un vrai spectacle pour tout le monde.   


LISTE ARTISTIQUE  
 Anna ChirescuLouise DjabriClaire TranHugo MbengClaire Patronik


http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19558355&cfilm=241069.html

APPEL A CANDIDATURE A l'attention des COMPAGNIES AMATEURS POUR la 14e EDITION d'Entrez dans la danse, Fête de la danse, le 4 juin 2017 et RETOUR BREF sur la 13e édition !



La 13e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse et Mouvance d'Arts ont encore fait vibrer Paris avec 45 spectacles, 12 ateliers, 1 flashmob, 1 déambulation de samba,3 déambulations contemporaines et 1 bal dont vous avez été les héros et les héroïnes : 13 000 spectateurs bien que le temps maussade en début d'après-midi ne laissait pas présager le beau soleil qui est apparu vers 16h30 !

Toutes les photos et vidéos seront sur entrezdansladanse.fr à la rentrée !!
Si d'ailleurs, vous en avez pris sur la place Gabriel Lamé et sur la Pelouse de la Maison du Lac ou dans la Cour Saint-Emilion, nous sommes preneurs. Vous pouvez nous adresser vos photos et vidéos à valerie.gros-dubois@entrezdansladanse.fr

Battons donc le fer pendant qu'il est encore chaud ! 

Vous êtes une jeune compagnie amateur, en voie de professionnalisation, élèves dans un Conservatoire, dans une école de danse, en groupe ou en solo, vous créez des chorégraphies et vous souhaitez les montrer à un large public. 

Tentez votre chance en postulant pour la Fête de la danse 2017 de toutes les danses !

Mouvance d'Arts lance un appel à candidature s'adressant aux compagnies amateurs confirmées en danses urbaines, danses du monde, danses de couples, danses traditionnelles, danse contemporaine, danse classique, danse jazz, moderne qui souhaitent faire partie de la 14e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse à Paris le dimanche 4 juin 2017.

Vous souhaitez présenter une candidature : envoyez le dossier de votre création et une vidéo à Mme Valérie Gros-Dubois, Directrice artistique / Mouvance d'Arts - 6, place Rutebeuf - 75012 Paris avant le 10 septembre 2016 ou par mail à valerie.gros-dubois@entrezdansladanse.fr.

Rappel : Les pièces chorégraphiques proposées peuvent être d'une durée au minimum de 5 minutes et ne peuvent excéder 30 minutes. 
Quand un atelier participatif est proposé au public, nous programmons un extrait chorégraphique ou une démonstration de 10 à 15 minutes et une initiation de 30 à 35 minutes maximum.
Les espaces scéniques proposés sont dans l'espace public en plein jour (revêtement : béton, pavés lisses ou pelouse) et font soit 7/10, soit 10/10 le plus souvent.

Cet événement convivial et reconnu repose sur le sérieux de sa programmation professionnelle comme amateur, ainsi les qualités techniques, artistiques, humaines et d'écritures chorégraphiques seront privilégiées selon les disciplines de chacun, chacune.

Nous avons hâte de découvrir vos propositions. A vos dossier et à vos vidéos !

Bel été à tous, et à toutes,

Valérie Gros-Dubois
Directrice artistique

DANCERS, sortie du DVD le mardi 6 octobre 2015

LE PARCOURS TOUCHANT DE TROIS JEUNES DANSEURS PROMETTEURS


TROIS AMIS, UN RÊVE COMMUN : DEVENIR DANSEUR ÉTOILE
Inséparables et complices depuis l’enfance, Lukas, Syvert et Torgeir sont trois jeunes danseurs qui partagent le même rêve : intégrer l’Académie de ballet d’Oslo. Mais les places sont chères et les opportunités rares. Acharnés à réussir, à se perfectionner et à faire de leur corps l’instrument parfait, ils nous emmènent dans leur quotidien rythmé par la dureté des entraînements et le stress des auditions. Autant d’épreuves qu’ils sont prêts à surmonter pour, un jour, devenir danseur étoile.

BONUS
• Captation complète d’une audition (8 min.) 
• Captation du Prix de Lausanne (13 min.) 
• Scènes coupées (14mn.)

Sortie : 6 octobre 2015   
Durée : 73 min  
VO norvégienne, sous-titres français 

Un film rare par son humanité sur un univers méconnu, que l’on imagine souvent à tord réservé aux femmes Un esthétisme remarquable qui souligne la beauté de la technique gestuelle comme celle de la démarche de ces trois jeunes danseurs. Ils poursuivent leur rêve avec opiniâtreté et une discipline de fer à laquelle ils soumettent leur corps et leur esprit. Ils apprennent en chemin l'engagement qu'une telle passion réclame et nous avec eux.

Valérie Gros-Dubois

APPEL A CANDIDATURE COMPAGNIES AMATEURS CONFIRMEES pour la 13e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse le dimanche 5 juin 2016 à Paris



La 12e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse et Mouvance d'Arts ont encore fait vibrer Paris avec 45 spectacles, 12 ateliers, 1 flashmob, 14 000 spectateurs bien que la finale de Roland Garros battait son plein le 7 juin dernier  !

Toutes les photos et vidéos sont sur entrezdansladanse.fr

Battons donc le fer pendant qu'il est chaud ! 

Vous êtes une jeune compagnie en voie de professionnalisation, élèves dans un Conservatoire, dans une école de danse, en groupe ou en solo, vous créez des chorégraphies et vous souhaitez les montrer à un large public. Tentez votre chance en postulant pour la Fête de la danse 2016 de toutes les danses !

Mouvance d'Arts lance un appel à candidature s'adressant aux compagnies amateurs confirmées en danses urbaines, danses du monde, danses de couples, danses traditionnelles, danse contemporaine, danse classique, danse jazz, moderne qui souhaitent faire partie de la 13e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse à Paris le dimanche 5 juin 2016.

EDLD2015 - Etudiants de l'Ecole supérieure Chorégraphique ACTS - Crédit Grégoire Thibault

EDLD2015 - Etudiants de l'Ecole Supérieure Chorégraphique ACTS - Crédit Grégoire Thibault

EDLD2015 - Izvor Dance Ensemble - Crédit Anne Cotte

EDLD2015 - En Alméevie's - Crédit Anne Cotte

EDLD2015 - Bolly Deewany - Crédit Anne Cotte

EDLD2015 - Conservatoire de Goussainville - Crédit Grégoire Thibault


Vous souhaitez présenter une candidature : envoyez le dossier de votre création et une vidéo à Mme Valérie Gros-Dubois, Directrice artistique / Mouvance d'Arts - 6, place Rutebeuf - 75012 Paris avant le 10 septembre 2015 ou par mail à valerie.gros-dubois@entrezdansladanse.fr.

Rappel : Les pièces chorégraphiques ne peuvent excéder 30 minutes. 
Quand un atelier participatif est proposé au public, nous programmons un extrait chorégraphique ou une démonstration de 10 à 15 minutes et une initiation de 30 à 35 minutes maximum.
Les espaces scéniques proposés sont dans l'espace public en plein jour (revêtement : béton, pavés lisses ou pelouse) et font soit 7/10, soit 10/10 le plus souvent.

Cet événement convivial et reconnu repose sur le sérieux de sa programmation professionnelle comme amateur, ainsi les qualités techniques, artistiques, humaines et d'écritures chorégraphiques seront privilégiées selon les disciplines de chacun, chacune.

Nous avons hâte de découvrir vos propositions. A vos dossier et à vos vidéos !

Bel été à tous, et à toutes,
Valérie Gros-Dubois

En mai sortie en salles de DANCERS un film de Kenneth Elvebakk et Avant-Première le 19 mai prochain !



DANCERS : Ce film retrace le quotidien de trois jeunes danseurs qui partagent le même rêve : Lukas, Syvert et Torgeir, inséparables et complices depuis l'enfance, souhaitent intégrer l'Académie Royale de ballet d'Oslo, mais les opportunités sont rares.
Déterminés à réussir, ils vont se perfectionner, s'astreindre à la discipline, accepter la souffrance et faire de leur corps l'instrument parfait. Avec eux, nous vivrons l'exigence des entraînements et le stress des auditions.
Autant d'épreuves qu'ils sont prêts à surmonter pour un jour devenir danseur étoile.
Un film honnête sur le métier de danseur et de danseuse qui parle de comment atteindre son rêve tout en montrant qu'il faut travailler beaucoup et durement pour atteindre un niveau d'excellence. Repousser ses limites vaut souvent le détour !

Valérie Gros


AVANT-PREMIERE le mardi 19 mai au MK2 Hautefeuille à 20h00

Projection et débat en présence de personnalités du milieu de la danse :
- Michel Odin - Fondateur de Danse Magazine
- Yannick André - Fédération Française de Danse
- Conseil Culturel de l’Ambassade de Norvège
Et sous réserve :
- Mia Frye - Chorégraphe et professeur de danse
- Hashpop - Professeur de danse à la Star Academy
- Marie Agnès Gillot - Danseuse étoile de l’Opéra de Paris
- Blanca Li - Danseuse, Chorégraphe et metteur en scène
- Michela Marino - Responsable chez Artistik Rezo
****************


A l'occasion de la sortie en salles de DANCERS le 27 mai 2015
JOUEZ et Gagnez 
- 100 Tote Bags
10 T-shirts Collectors
50 affiches officielles du film
50 places de cinéma


Pour jouer répondez à la question suivante : 
De quelle ville les 3 danseurs sont-ils originaires ?
Et envoyez votre réponse à dancers@zed.fr


La bande-annonce officielle est disponible sur allocine http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235217.html

+ d'informations sur les liens suivants 
PAGE OFFICIELLE: www.dancers-lefilm.fr

Appel à candidatures pour Compagnies amateurs : participation à la 4ème édition du festival « Danses à Kerhervy » organisée par La compagnie Eskem > dernier jour pour s'inscrire !


Petite info de dernière minute la date limite de dépôt des candidatures pour les Cies amateurs initialement prévue au 30 avril 2015 est repoussée jusqu'au 7 mai 2015....Alors il n'est pas trop tard pour vous inscrire !
Pour rappel....
La compagnie Eskemm est très heureuse de vous annoncer que la 4ème édition du festival « Danses à Kerhervy » se tiendra du 8 au 11 juillet 2015 sur le site exceptionnel du Cimetière des bateaux à Lanester (56). Ce temps de rencontres chorégraphiques propose à la fois une programmation amateur et professionnelle ainsi que de nombreuses actions culturelles (ateliers, conférences…), le tout dans un cadre convivial.
Les danseurs / compagnies amateurs peuvent dès maintenant se préinscrire en remplissant la fiche de renseignements téléchargeable sur notre site :
Attention : Le festival a lieu la première semaine des vacances scolaires, merci de bien le prendre en compte !
Sont privilégiées les propositions d’ateliers chorégraphiques encadrées ou non par des professionnels. Les critères de sélection reposent essentiellement sur le travail de recherche et la cohérence de l’écriture. La durée maximale de la pièce ne doit pas excéder 20 minutes.
Ce festival a lieu en plein air et que les conditions techniques doivent répondre à cette contrainte. (Plateau de 10m/7m)
La date limite de dépôt des candidatures prévue initialement au 30 avril 2015 est de nouveau fixée au 7 mai 2015 !
La sélection se fait uniquement par vidéo et est réalisée par un comité composé de professionnels du spectacle vivant.


Pour voir un résumé de l’édition 2013 :




La Cie Eskemm, compagnie de danse professionnelle basée à Lorient est porteuse de l’évènement, en partenariat avec la Ville de Lanester, le Conseil Général du Morbihan et le Conseil Régional de Bretagne.

Pour le festival Danses à Kerhervy
Karine Le Bris
Direction artistique
Cie Eskemm
06.72.02.95.11
compagnieeskemm@wanadoo.fr
www.cie-eskemm.fr

Crédit photo : Jean Henry
Graphisme : Raphaël Têtedoie

ACTS, une école de danse pas comme les autres !

ACTS étudiants 2012 -  Grégory Bendrihem
Cette Ecole Supérieure Chorégraphique, en plus des enseignements théoriques, des cours techniques, propose des résidences chorégraphiques et des stages  en compagnie encadrés par des chorégraphes de renommée internationale.  
Chaque saison, 8 artistes sont partenaires de ACTS dans le cadre des laboratoires de recherche chorégraphiques. Ces derniers leur proposent de reprendre des pièces de leur répertoire, ou créent pour cette occasion des pièces originales.
Elle propose également des échanges pédagogiques avec d'autres écoles dans le monde : notamment, la Ga'aton Dance Workshop (Israel), l'Ecole de danse contemporaine de Montréal, la Faculté de danse contemporaine de Iekaterinbourg...




Cette formation vise ainsi à l'adaptation et la préparation optimale des étudiants aux demandes du monde professionnel, grâce à une proposition pédagogique et artistique structurante et interdisciplinaire, adaptée au contexte international de la danse professionnelle.
Mais la grande spécificité de cette école, c'est la mise en situation sur le terrain en qualité d'interprète des étudiants. 
En effet, Frédéric Audegond, administrateur, Pasqualina Noël (professeur associé au CNSMD de Paris, Master-Teacher de Technique Graham) et Agnès Letestu (Danseuse Etoile de l'Opéra de Paris) à la direction artistique multiplient les partenariats Ils permettent ainsi à leurs étudiants d'avoir une véritable expérience de la scène avant d'obtenir leur certification annuelle et les préparent à la vie de danseur professionnel, en les faisant programmer dans des théâtres ou en plein air, à faire des reprises de rôle... Bref la vie d'un danseur.
ACTS étudiant 2012 -  Grégory Bendrihem

La formation se déroule sur 3 années (ESC1, ESC2 & ESC3) de septembre à juin sur environ 800 heures annuelles répartis en 12 Unités d'Enseignement (UE) autour de 3 modules artistique, théorique, terrain.
Chaque UE a son coefficient et ses propres modalités d'évaluation définies par le Règlement des Etudes. Un certificat de scolarité détaillé précisant les crédits obtenus et les appréciations des  professeurs est remis aux élèves chaque semestre lors d'un entretien personnalisé d'évaluation.
ACTS est un établissement privé d'enseignement supérieur enregistré auprès de l'Académie de Paris.
Cette année, Mouvance d'Arts a renouvelé son partenariat avec ACTS car depuis 3 ans, la qualité des jeunes interprètes formés(es) dans cette école ne s'est pas démentie, pas plus que la richesse des pièces présentées.
Le sérieux de l'enseignement théorique, l'exigence des cours de techniques classique et contemporaine, la détermination de l'équipe à équiper leurs étudiants pour le métier de danseurs(ses) et interprètes sous toutes ses facettes et même dans le futur proche, à dispenser également des matières abordant la reconversion et/ou la réorientation en font une école de tout premier ordre : en effet, l'adage "beaucoup d'appelés(es), peu d'élus(es) est bien connu des métiers du spectacle vivant, d'autre part, un accident physique peut remettre en question une carrière : il ne faut pas se voiler la face. 
L'équipe de professionnels d'ACTS est réaliste et souhaite préparer au mieux ses étudiants. C'est tout à son honneur, même lorsque l'on sait que certains sont repérés par des compagnies renommées pendant leur apprentissage lors des résidences chorégraphiques et des stages en compagnie organisés par l'école ACTS avec ses partenaires... Ils ou elles sortent donc de l'école avec un premier contrat d'engagement !

Nous programmerons plusieurs pièces et restitutions des laboratoires de recherche le dimanche 7  2015 dans le cadre de la 12e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse.

- 15h15 : au Centre d'Animation Les Halles du Marais Paris 1er 
- 17h20 : Pelouse de la Maison du Lac, Parc de Bercy Paris 12e 
- 18h45 : Place Basse UGC Cité Ciné, Bercy Village Paris 12e 

Mais, nous présenterons également en Avant-Premières >

- Le vendrediI 5 juin à 14H00 à Micadanses, rue  Geoffroy L’Asnier Paris 4e -Studio MayB > Venez assister à une lecture et démonstration chorégraphique avec l’Ecole Supérieure Chorégraphique ACTS.

- Le samedi 6 juin de 9H00 à 13H00 à Micadanses, rue  Geoffroy L’Asnier Paris 4e -Studio Noces > Venez assister à une audition et découvrez les conditions de cet exercice de passage délicat avec L’école ACTS.

Vous qui souhaitez faire de la danse votre profession, rejoignez notre événement Entrez dans la danse, Fête de la danse et découvrez cette école qui sera peut-être bientôt celle que vous choisirez !
Vous qui aimez la danse, venez découvrir ces propositions auxquelles nous n'avons pas toujours accès en qualité de public !
Vous êtes tous(tes) bienvenus(es)

Valérie Gros-Dubois
Directrice artistique

+ d'infos sur la 12e édition d'Entrez dans la danse, Fête de la danse  et les pièces programmées le dimanche 7 juin 2015 : http://entrezdansladanse.fr/wp/programmation-2015/

+ d'infos sur l'Ecole Supérieure Chorégraphique ACTS : http://www.acts-dance.com