Festival de danse 360° : le samedi 9 juin 2018 à 19h30 à L'Espace Paris Plaine







La 9e édition du Festival 360 degrés se tiendra au Théâtre Espace Paris Plaine dans le 15e arrondissement, samedi 9 juin 2018 à 19h30.

En attendant de découvrir sur scène la nouvelle programmation, il vous est d'ores et déjà possible de réserver vos places sur le site internet http://www.festival360degres.net/ - rubriques "Réservation" - ou par téléphone au 06 82 21 59 89.

L'équipe du Festival aura grand plaisir à vous y accueillir.
 
Chaque jour il faut danser, fût-ce seulement par la pensée. Nahman de Braslaw

Clôture du Festival les Incandescences vendredi 13 avril 2018 à Pantin


Vendredi, clôturons ensemble 
14h I 19h I 21h
Carole Bordes - la Fabrique Fastidieuse - Marinette Dozeville
 
 
 
 
 
 
Vendredi c'est la fin des Incandescences.
Vendredi c'est aussi le 13.
Mais nous avons prévu de conjurer le sort
avec cette intense journée au Théâtre du fil de l'eau à Pantin dès 14h.
Venez donc faire un brin de fête vendredi,
ça va danser du matin au soir et du soir au matin, c'est l'occasion rêvée de venir enflammer le dancefloor au rythme de sons discos et funk.
 
 
vendredi 13 avril                                                                  
Théâtre du fil de l'eau, Pantin
 
• 14h
Carole Bordes –
R pour résistance – création en 5 figures                       PREMIÈRE

• 19h
La Fabrique fastidieuse –
Vendredi                                                          CRÉATION
 
 
 
 
14h
Carole Bordes - Compagnie Emoi
R pour Résistance - Création en cinq figures
 
Carole Bordes propose une écriture sensible à la croisée de multiples vocabulaires gestuels. Les cinq solos sont rassemblés, guidés par la voix de Gilles Deleuze comme cinq façons d'habiter, surpasser, libérer ses limites, par cinq interprètes se confrontant au potentiel intime de résistance.
 
teaser
 
 
 
19h
La Fabrique Fastidieuse
Vendredi
 
Vendredi est un spectacle de danse dans la rue. Nous nous sommes mis-es en quête de ce qui nous fait danser, nous tous, nous humains. En vue d'une aventure physique et collective. La fête s'est imposée. Vendredi est une traversée de danses et d'états qui nous poussent à danser, seuls, ensemble, dans la rue. Nous chorégraphions une danse vivante et adressée ouverte à la relation au public, à l'improvisation. Avec un désir furieux d'en découdre et de brûler le plancher des vaches !
 
teaser
 
 
 
21h
Marinette Dozeville 
Performing bal disco - Le bal dont vous êtes le héros !
 
Véritable initiation à la danse contemporaine, les participants y découvrent ses fondamentaux : conscience de son corps, de l'autre, occupation de l'espace, écoute, musicalité du geste, etc… Dans une ambiance festive cadencée par des musiques funk/disco, chacun y trouve l'occasion de révéler la star qui sommeille en lui pour devenir un adepte du dancefloor...
 
 
Réserver
 

INFORMATIONS PRATIQUES                                                         

 
Théâtre du fil de l'eau
20, rue Delizy 93500 Pantin / M°5 Église de Pantin – sortie Delizy
Tarifs : 13€/10€/8€ - soirée complète 18€/15€
Tarif unique à 5€ pour la représentation de 14h
 
 
Un festival des Journées Danse Dense,
pôle d'accompagnement pour l'émergence chorégraphique.
 
 
** Une restauration légère est proposée tous les soirs de représentation **
 
 

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS :
www.dansedense.com

Les pas indispensables et leur pièce Inmost les 12 et 13 avril 2018 au Centre Paris Anim' Du Point du Jour Paris 16e

Spectacle à ne pas manquer : Camille et Vivien sont de très beaux interprètes aussi puissants que délicats. Un duo qui nous touche en profondeur par les interrogations qu'il suscite sur la fragilité et la force de la vie à deux.
Le festival Entrez dans la danse, Fête de la danse les accueillie en 2017 et ils ont suscité l'émotion et l'engouement.
Alors, ne ratez pas ces deux dates à Paris !!! Vous ne serez pas déçu-e-s !!!

Valérie Gros-Dubois

PRÉSENTE

INMOST 

LE JEUDI 12 ET VENDREDI 13 AVRIL À 20H  
Centre Paris Anim' Point du Jour
1-9 rue du Général Malleterre Paris 16
METRO 9 PORTE DE ST-CLOUD / T3 ET RER C PONT DU GARIGLIANO




INMOST c'est l'immersion dans l'intimité d'un couple. un duo de danse contemporaine d'une apparente simplicité accompagné par la voix du chanteur australien Ben Riddle. Un homme et une femme, deux êtres mais une entité propre. Ensemble, ils avancent les yeux fermés, sans faire de bruit, sans poser les pieds au sol. Comme dans un tango, ils jouent avec l'équilibre, avec l'écoute de l'autre, avec la prise de risque et le contrepoids. Être un couple est-ce une affirmation ou une interrogation permanente? Sommes nous contraints, dépendants ou indépendants? Qu'impose t'on à l'autre, son poids, ses silences, ses non-dits. Essayer, se confier à l'autre puis effleurer ses limites, perdre son équilibre jusqu'à s'abandonner. Ici, ils prennent le temps, ils retrouvent le temps, ils ont réellement besoin de temps.
INMOST est une création empreinte de paradoxes à la fois fragile et sensible mais puissante, complexe mais fluide, tellurique et aérienne.
Une histoire chorégraphique universelle sur le désir et la nécessité de s'ébattre, sur le sentiment que l'on éprouve pour quelqu'un et notre consentement à vieillir, souffrir et mourir avec lui.

Extrait :
https://www.youtube.com/watch?v=jQCwimCZx4w&feature=youtu.be&utm_source=Contacts+LPI&utm_campaign=8b69bd8425-EMAIL_CAMPAIGN_2018_04_04&utm_medium=email&utm_term=0_7e75858546-8b69bd8425-8075427

COMPAGNIE LES PAS INDISPENSABLES
Chorégraphie : Camille Lélu et Vivien Letarnec
Musique : Ben Riddle
Mise en scène : Anthony Couroyer

www.lespasindispensables.com

Contact: +33 (0)6 32 43 53 63 / lespasindispensables@gmail.com


JEUDI 12 ET VENDREDI 13 AVRIL À 20H

Centre Paris Anim' Point du jour
M9 - PORTE DE ST-CLOUD / T3 ET RER C PONT DDU GARIGLIANO

TARIFS
Plein : 15€
Réduit : 13€
Réservations au 01 46 51 03 15 

Retour sur Maroussia Vossen et Métamorphoses qui a eu lieu le 20 mars 2018 au Centre Mandapa



La compagnie A Fleur de Pas a présenté le mardi  20 mars Métamorphoses avec Maroussia Vossen, danseuse et chorégraphe qui m’est chère, Catherine Perrotte, comédienne, et Philippe Arrieus, musicien – Onde Martenot. La création lumière a été orchestrée avec brio par Vincent Tudoce, la sobriété n’excluait en rien la finesse de son accompagnement sensible.


Le propos annoncé est celui-ci : « Notre corps est dans l’immensité du monde. Comme lui, il est traversé de flux et de reflux, de transformations, de renoncements et d’élans vitaux.

Ces métamorphoses, nous les apprivoisons tout au long de la vie pour mieux éclore à nous-mêmes et au monde, dans un mouvement continu. 

Une danseuse, un musicien et une comédienne.

Nous proposons une partition à trois où nos pas, nos notes et nos mots se répondent, s’offrent des résonances sur lesquelles chacun de nous rebondit. »

Ils empruntent les mots aux univers poétiques de Baudelaire, François Cheng, Colette, Diderot, l’Ecclésiaste, Olivier Lockert, Paul Valéry, Philippe Arrieus et Maroussia Vossen sous l’œil vigilent et bienveillant d ‘Anne Marie Sandrini. » 


Tout commence dans la pénombre et le musicien nous plonge dans une ambiance faite de mystère dès les premières notes. Un corps rouge spirale à genoux sur le plateau dans une douceur calme et fluide. C’est infiniment délicat et composé d’infimes mouvements, de frémissements de parcelles du corps. D’emblée, je suis touchée car nous sommes dans l’univers du sensible, et ces légères vibrations, oscillations minimales de certaines partie du corps sont troublantes car elles sont la réminiscence, le témoin du début de la vie de toute chose. Dans ce monde bruyant de sons et de mouvements en tous sens, le public plonge dans une invite à l’infiniment petit qui se déploie et  au calme, à l’écoute concentrée, détendue. La danseuse engage ses boucles ramassées  et étend sa ramure mouvante jusqu’à l’épanouissement ondoyant et tournoyant : elle tourne, à ce qui nous semble sans fin, enveloppe le mouvement et le développe perpétuellement. Son corps a compris qu’il était messager de notre infinitude, malgré nos limites bien réelles : c’est la magie de Maroussia qui nous charme.


Toujours, elle se meut, tantôt au ralenti, tantôt vive, mais toujours…

Elle joue aussi. Avec son corps, avec les notes du musicien, avec le musicien lui-même, avec les mots de la comédienne et la comédienne elle-même et eux avec elle. C’est vrai aujourd’hui, comme c’est vrai pour ses collaborations passées.


La gestuelle de Maroussia est immuable, certains diront qu’elle ne change pas de registre. Moi, je dirai qu’elle est une interprète fidèle à son Être et qu’elle est unique et simple. 
Chaque pièce s’appuie sur ce qu’elle Est et ce qu’elle cherche à transmettre avec d’autres partenaires et avec un alphabet corporel qui est le sien, qu’elle s’est forgé en écoutant le monde qui l’entoure. Elle est la seule qui renait avec excellence de la simplicité de son langage au service de ce qu’elle nous dit. Elle est poète de la danse. Elle se métamorphose à chacune de ses pièces.


Dans cette pièce, elle se fait marée, écume, remous, elle devient les éléments de manière fugace. Elle ne cherche pas à prouver quoi que ce soit… Elle transmet la continuité dans ses membres qui résonnent dans l’espace, elle se retire, s’étire et s’offre tour à tour. Plusieurs tableaux se succèdent au rythme des textes et des sons.

Elle est ondoyante.


J’ai été particulièrement captivée par un déroulement d’une marche en diagonale avec des appuis dans le sol, ancrée ; une caresse de la plante des pieds dans la terre nourricière ou dans le béton stérile, un poids primitif et puis, tout à coup, l’énergie puisée dans le sol reste suspendue tels les oiseaux qui ne battent plus des ailes mais suivent et épousent le courant.
Crédit Nicolas Villodre



Elle fait et défait, s’étire et se rétracte, sans jamais laisser mourir le mouvement, pour aller ailleurs. Elle s’enroule et se déroule. Tout danse, jusqu’au moindre orteil.

Même le bâton de pluie devient un prolongement d’elle-même et cela sonne juste.

Elle joue, très sérieusement. Elle reste une enfant avec la sagesse en plus. Elle navigue sur la vie. On aimerait voir ses jambes se déployer autant que ses bras, son buste. C’est mon envie depuis des années, mais non. Et c’est bien ainsi aussi, elle a ses raisons.

Éclosion perpétuelle, voilà qui lui ressemble bien. Elle épouse, plus qu’elle ne repousse ou contre-carre. Elle se joue des forces en douceur, les apprivoise.

La métamorphose est partout et multiple tout au long de cette pièce tout autant que dans la vie elle-même.

« Se rejoindre en avant de soi », j’ai retenu cette phrase qui lui va si bien.

Lorsqu’elle est debout, elle semble sur demi-pointes s’élançant telle une flamme vers les cieux et lors qu’elle se replie sur elle-même, son recroquevillement semble ne pas avoir de fin.

De l’infini petit à l’infini grand : un cercle vertueux, c’est elle.

Son unicité ne fait aucun doute pour celles et ceux qui connaissent Maroussia.

Et trop peu en sont conscients.


Valérie Gros-Dubois



Site de Maroussia  Vossen : https://www.maroussiavossen.wordpress.comm

Site de Catherine Perrotte : www.catherineperrotte.com

Site : de Philippe Arrieus : www.philippearrieus.fr

 Remerciements : Conservatoire de Musique de Rungis, Sophie Tonneau et Silvio Matteucci