Paris Quartier d'été en danger ! Un lien vers quelques souvenirs en images pour raviver les désirs de soutien !

Voici un lien sur lequel vous trouverez un autre appel à soutien pour Paris Quartier d'été et de magnifiques images pour motiver notre désir de soutenir cette belle manifestation : http://francis75.canalblog.com/archives/2011/01/17/20129630.html#comments
les images et textes sont de Francis Beddock que je salue !
Valérie Gros-Dubois

Le Théâtre du Lierre va fermer ses portes : nous tairons-nous ?



Je ne fais que relayer le communiqué de presse rédigé par Farid Paya, Directeur du Théâtre du Lierre et son équipe. Cela me paraît le moins que je puisse faire et après "Paris Quartier d'été, voici encore un exemple qui démontre de façon parlante ce qui va se poursuivre dans les mois à venir concernant la culture et le spectacle vivant à Paris et en France, si nous demeurons sans voix :


"Communiqué de presse : Le Théâtre du Lierre va fermer ses portes
Pris entre deux feux – la Ville de Paris et l’État – le Lierre ne disposera plus d’un théâtre à partide juillet 2011.
L’actuel Théâtre du Lierre, fondé par Farid Paya et la Compagnie du Lierre en 1980, est voué à la démolition à l’été 2011. Il se situe dans la ZAC Masséna-Chevaleret, dans le XIIIe arrondissement.
Juste à côté de ce théâtre qui va être démoli, la Ville de Paris construit un nouveau théâtre, qui sera opérationnel dès septembre. Selon une décision prise en février 2003 par le Conseil de Paris, et
confirmée maintes fois depuis, ce nouveau théâtre a été conçu pour reloger le Lierre.
Malheureusement, à cinq mois de l’échéance, la Ville de Paris n’a toujours pas annoncé à qui sera
accordée la direction du Nouveau Théâtre.
La Ville de Paris se dit influencée par la décision prise en novembre 2009 par le Ministère de la
Culture (DRAC Ile-de-France) de déconventionner le Lierre sur cinq ans à partir de 2010.
Seulement, la décision de la DRAC se veut motivée par le fait que l’État ne veut pas financer un
nouvel équipement de la Ville, à savoir le nouveau théâtre. Le Ministère maintient que c’est aux
tutelles territoriales de soutenir un projet « local », donc il se désengage. La Ville de Paris maintient que ce n’est pas à elle de suppléer au désengagement de l’État.
Le Lierre, une compagnie qui gère un lieu, est depuis longtemps soutenu et par le Ministère de la
Culture et par la Ville de Paris. Aujourd’hui, pris entre le marteau et l’enclume, il fait les frais du
désengagement culturel de l’État et de la rivalité entre l’État et la Ville de Paris.
En se désengageant du Lierre, l’État confirme sa politique malthusienne récente qui consiste à
réduire son soutien à tout ce qui n’est pas structure nationale. Il cherche à justifier sa décision en
déclarant qu’un comité d’experts aurait donné un avis défavorable sur la production du Lierre en
2009. Cette décision a été prise sans avertissement, sans preuve et sans appel. Vu les soutiens
importants dont bénéficie le Lierre, un tel jugement draconien paraît peu crédible.
En effet, le Lierre, essayant d’inverser la décision de la DRAC et de dialoguer avec la Ville, a mobilisé plusieurs réseaux de soutien. Ceux-ci se sont exprimés de plusieurs manières :
- Une pétition signée par dix mille personnes.
- Des centaines de témoignages de spectateurs.
- Une lettre de soutien adressée à Frédéric Mitterrand par le Syndéac (Syndicat National des
Entreprises Artistiques et Culturelles).
- Des courriers adressés, tant à Frédéric Mitterrand qu’à Bertrand Delanoë, par une quarantaine de personnalités du monde de la culture et du monde politique.
Ces efforts auront été vains. L’État maintient son désengagement. La Ville, plus soucieuse de l’événementiel que du travail de fond, fait preuve d’une réelle difficulté à soutenir durablement les structures existantes. Le Lierre espère encore que la Ville mettra fin à ses hésitations et qu’elle lui accordera le Nouveau Théâtre.
Sans cela, le Lierre pourra continuer à exister mais seulement en tant que compagnie sans théâtre. Mais sans l’activité d’un théâtre, il sera vraisemblablement contraint de procéder à un licenciement collectif. Avec la fermeture du Théâtre du Lierre, implanté dans le XIIIe arrondissement, déjà pauvre en équipements artistiques, ce n’est pas seulement une entreprise culturelle qui disparaît. C’est toute une équipe, une expérience, un savoir et un public qui seront sacrifiés. Et des compagnies confirmées et inclassables qui ne seront plus
accueillies…"


" Il est peut-être encore temps de faire changer le point de vue de la Ville. Mais cela presse. Si vous voulez nous soutenir, adressez une lettre à Monsieur Delanoë. Nous vous en serons reconnaissants. À notre sens, cette lettre n’a pas besoin d’être longue. Elle peut être incisive. Quel message ? Par exemple : Ne laissez pas disparaître le Lierre. Si tel est votre sentiment…Merci à vous et cordialement,
Farid Paya Metteur en scène et directeur du Théâtre du Lierre.

NB : coordonnées du Maire de Paris > M. Bertrand Delanoë : Hôtel de Ville - 75196 Paris RP"


Merci de les soutenir.


Valérie Gros-Dubois

Faits d'Hiver > Samuel Mattieu, Satchie Noro, Prue Lang / Programmation 2ème semaine

Nous reviendrons sur ce que nous avons vu, mais voici plusieurs créations intéressantes, en commençant par celle de Samuel Mathieu dès ce soir :
> Samuel Mathieu "L’homme qui plonge", création
19 & 20 jan — 20:30
L’étoile du nord
16, rue georgette Agutte
75018 Paris
M° Guy Mocquet (ligne 13) ou Jules Joffrin (ligne 12)

« Seul Boutès sauta. » Pascal Quignard, Boutès.
A partir de la figure de l’argonaute Boutès, personnage de la mythologie grecque décidant de quitter seul le groupe des marins de l’Argo en réponse à l’appel du chant des sirènes, le solo de Samuel Mathieu joue d’auto-dérision, de défi, pour exprimer l’aventure d’un homme qui plonge à la rencontre de ses propres démons. Au-delà du charme des sirènes envoûtantes, il rejoint un personnage, autre, étranger. Lui-même ? Quel est donc le prix de cette curiosité courageuse ?


Samuel Mathieu, ancien interprète de Régine Chopinot et de Jean-Claude Gallotta, fonde sa compagnie à Toulouse en 2001. Après plusieurs pièces de groupe, Samuel Mathieu interprète ici un solo qu’il partage avec des musiciens conduits par la partition du compositeur Maxime Denuc.






Chorégraphie et Interprétation : Samuel Mathieu / Composition Musicale : Maxime Denuc / Quatre Musiciennes : Marina Beheretche (violoniste) Virginie d’Avezac de Castera (altiste) Laura Prieu (violoniste) Juliette Vittu (violoncelliste) / Création Lumière : Myriam Berthol / Spectacle soutenu à la production et à la diffusion par le CDC Paris réseauChorégraphie et Interprétation : Samuel Mathieu / Composition Musicale : Maxime Denuc / Quatre Musiciennes : Marina Beheretche (violoniste) Virginie d’Avezac de Castera (altiste) Laura Prieu (violoniste) Juliette Vittu (violoncelliste) / Création Lumière : Myriam Berthol / Spectacle soutenu à la production et à la diffusion par le CDC Paris réseau/ Crédit photo : cie Samuel Mathieu
Plein tarif : 14 € /Tarifs réduits : 10 €
Tarifs Super réduits 8 €


> Satchie Noro "Les Absents", Création
18/22/23/30 jan - sur RDVà 17:00, 18:00, 19:00, 20:00 et 21:00 (durée 25min)
Théâtre Paris-Villette
Réservation uniquement au : 01 40 03 72 49

Si la pièce se nomme Les Absents, c’est pourtant par sa présence que Satchie Noro enchante les aficionados de son art. Chorégraphe et interprète hors pair, elle est le genre de danseuse amphibie qui fascine et emporte dans son sillage, emballant le public à sa suite. Évoluant aussi bien dans les airs que sur terre, Satchie déploie l’éventail de ses possibilités chorégraphiques dans des propositions originales. La couleur intimiste de ce dédale à travers le théâtre donne à voir une version “installation” sous forme d’un rendez-vous privilégié. Le public, considéré comme un hôte, assiste à une forme de rituel. La cérémonie du thé inspire ce moment inédit conçu entre grâce et poésie.


Danseuse remarquée de solide formation classique, élève de Wilfride Piollet, Satchie Noro interprète actuellement chez James Thiérée, Carlotta Sagna, Adrien Mondot et Michel Schweizer. Elle crée sa compagnie en 2002 et signe des pièces à la personnalité bien trempée tout en collaborant à de nombreux autres projets.

Danse : Satchie Noro / Musique : Fred Costa / Lumière et régie générale : Thierry Arlot / Robe de bois et avant-bras : Silvain Olh, Maryse Jaffrain / avec la participation de Yumi Rigout / Crédit photo : Fred Costa
Tarif unique : 10€

> Prue Lang "Un réseau translucide", Création
21 & 22 jan — 20:30
micadanses 16, rue Geoffroy-l’Asnier / 75004 Paris
Réservation : 01.42.74.46.00
Après avoir collaboré auprès de William Forsythe, Prue Lang se consacre à présent à ses propres projets. Cette production au caractère expérimental fait le lien entre chorégraphie et performance. Fascinée par la relation qui existe entre le corps et son environnement, Prue se mêle aussi des notions de développement durable qui passionnent aujourd’hui. User du médium chorégraphique, pour défendre une telle cause, devient une évidence. Le corps et le mouvement sont des producteurs d’énergie qui agissent dans la faisabilité du spectacle : ainsi, lumière et son sont produits par l’énergie des danseurs, qui n’est plus une dépense mais une production concrète. Ce Réseau translucide s’alimente également d’une riche collaboration artistique formée par un trio de performeuses et une équipe technique aux ressources surprenantes.
Diplômée du Victorian Collège of the Arts à l’Université de Melbourne en 1992, Prue Lang rejoint les Bouvier Obadia au sein de leur compagnie L’esquisse. Interprète et soliste de William Forsythe, elle travaille parallèlement sur des projets personnels en collaboration notamment avec l’artiste contemporain Mathieu Briand. Prue Lang répond également à des commandes par son approche originale et ses processus de création atypiques.

Conception : Prue Lang / Chorégraphie : Prue Lang avec la collaboration des interprètes / Interprétation : Prue Lang, Vanessa Le Mat, Nina Louise Vallon / Scénographie : Mathieu Briand / Lumières : Charles Goyard / Costumes : Amanda Parkes / Crédit photo : Mathieu Briand
la maison du festival : micadanses 16, rue Geoffroy-l’Asnier / 75004 Paris
Plein tarif : 16 € /Tarif réduit : 13 € /Tarif adhérents : 10 €
Belles soirées en perspective !
Valérie Gros-Dubois

Paris Quartier d'été en danger : Signons la pétition !

En qualité de directrice artistique d' "Entrez dans la danse", je ne m'imagine pas ne pas soutenir ce festival et ne pas relayer leur appel à signature :
"Après vingt et un an d'existence, le festival Paris quartier d'été se trouve menacé, dans le fond et dans la forme, au point que nous nous mobilisons aujourd'hui pour sa défense. L'expérience récente nous a montré que l'adhésion et le soutien du public et des artistes reste le meilleur de nos arguments. Merci de nous rejoindre aujourd'hui, puisque nous avons tous besoin un jour d'un concert gratuit au coin de nos rues.
Faire tourner ce message est vite fait, signer la pétition plus rapide encore, en cliquant ici : http://www.quartierdete.com/petition/?petition=4
Appel pour Paris quartier d’été afin d’empêcher la disparition probable du festival.
C’est l’hiver à Paris et l’été nous semble loin. Reviendra-t-il seulement ? Il pourrait bien revenir sans le festival Paris quartier d’été. En effet, le Ministère de la Culture nous a signifié une baisse de 30% de notre subvention. Et, dans le même moment, on nous confirme que la Comédie-Française en travaux s’apprête à construire un théâtre dans la cour du Palais Royal, scellant, pour quelques années en tous cas, la disparition de la seule grande scène à ciel ouvert de Paris. Depuis 1992, ce lieu phare du festival, qui accueillait jusqu’à 900 spectateurs par soir, rassemblait les attentes des artistes les plus exigeants et celles d’un public qui lui assurait encore l’été dernier un taux de remplissage de plus de 95%. Paris quartier d’été est ainsi supposé continuer privé non seulement d’une partie importante de sa subvention, mais aussi de la part majeure de ses recettes propres. Que faire ? Les possibilités qui s’offrent à nous semblent toutes s’opposer aux principes qui nous ont permis d’obtenir, depuis vingt et un an, l’adhésion renouvelée du public et la confiance des artistes. Il nous serait difficile de réduire notre équipe : pour offrir une quarantaine de spectacles différents chaque été, le festival n’emploie que trois personnes en CDI (dont une à temps partiel), et 88% des contrats y sont inférieurs à un mois. Devons-nous cesser d’accueillir des compagnies de dimension internationale ? Ou brader les attentes matérielles et financières des artistes ? Ce serait, à court ou moyen terme, une nouvelle et bien triste façon de signer notre perte. Pouvons-nous nous envisager de proposer aux Parisiens et Franciliens, plutôt qu’un projet artistique, une forme d’animation culturelle ? D’autres, dont c’est le talent et la mission, le font bien mieux que nous. Devons-nous augmenter le prix des places ? Renoncer à mettre les spectacles les plus ambitieux, les plus rares, à la portée des budgets les plus modestes ? Ou réduire drastiquement la proportion des spectacles gratuits ? Ce serait, en temps de crise, creuser encore un peu plus le sillon de l’exclusion. Et nous perdrions alors le droit d’apposer à notre manifestation le bel adjectif de “populaire”. Parce qu’aucune de ces hypothèses n’a de sens, Paris quartier d’été en appelle aujourd’hui à ceux qui ont fait son succès. "
Festival Paris quartier d'été
www.quartierdete.com
Alors, spectateurs et artistes, amis, partenaires, de Paris et d’ailleurs, n'hésitez pas à manifester votre soutien en signant l’appel pour Paris quartier d’été.
Valérie Gros-Dubois

Mercredi 12 janvier 2011 : lancement de la 13ème édition de Faits d'hiver à la MPAA/Auditorium St Germain

Du mercredi 12 janvier au 11 février 2011 :

Nous l'attendions tous et la voici : la 13ème édition de Faits d'hiver débute aujourd'hui même, ce mercredi 12 janvier à la MPAA/Auditorium St Germain avec "Ne pas toucher aux œuvres" de Geisha Fontaine et Pierre Cottreau ; pièce percutante pour 5 danseurs et armes à feux ! Un spectacle qui va faire du bruit pour lancer un mois de découvertes singulières à travers Paris : à Mains d'Œuvres, micadanses, au Théâtre Paris-Villette, à L'étoile du nord, au WIP-La Vilette et au théâtre de la Cité internationale.
Une programmation à laquelle Christophe Martin a apporté le plus grand soin dans un contexte politique et économique complexe. Dans ses choix, plutôt des notes d'espérances, des actes de résistance, de l'éclat, de l'ouverture, des expériences inédites... tout cela, comme pour nous dire à tous, avec Friedrich Nietzche, que "L'artiste a le pouvoir de réveiller la force d'agir qui sommeille dans d'autres âmes".
- le jeudi 13 janvier à 20h00 > Mille plateaux associés avec la création "Ne pas toucher aux oeuvres" à la MPAA/Auditorium St Germain
-le 14 et 15 janvier à 20h30 > Perrine Valli avec la création "Myouto" à Mains d'Oeuvres
Retrouvez le programme complet et réservations sur http://www.faitsdhiver.com/
et des articles sur ce blog dans les jours à venir...
Valérie Gros-Dubois