"L’art est une arme"
Depuis treize ans, la diversité et la pluridisciplinarité du Festival de Marseille sont tout autant une ligne de pensée qu’une réponseà son environnement géographique et politique. Vivre dans la confrontation et la pluralité des idées et des cultures, c’est se situer tout naturellement dans l’héritage de cette mer Méditerranée chère à Fernand Braudel, Albert Camus, Louis Brauquier, mais c’est aussi le questionner sans complaisance pour répondre à des interrogations actuelles. Penser la modernité à la lumière du sud...
Comme chaque été, le Festival de Marseille offrira une approche de la diversité du geste — au double sens de gestation et de gestuelle — dans la création contemporaine internationale, frappante en danse, mais tangible également en théâtre, en arts plastiques, en concerts, et, plus encore, dans des oeuvres hybrides, car les pièces les plus singulières échappent souvent aux catégories, aux disciplines...
À la discipline !
Hasard de l’art ? Cette année, les oeuvres qui ont intéressé cet axe de programmation sont nombreuses à avoir puisé leur inspiration au coeur de la musique. Depuis Stravinsky, Beethoven, Bach, Schönberg et Webern, jusqu’à Iggy Pop et les Sex Pixtols, ou l’électro de Ryoji Ikeda, en passant par les musiques actuelles turques et libanaises. La musique donne du souffle au corps et le mouvement donne en retour du corps à la musique.
Comment mieux vous donner à vivre ces élans oniriques qu’à travers un parcours poétique dans Marseille ? D’un voyage unique vers le Hangar 15 sur le Port Autonome au Théâtre Nono à la Campagne Pastré, entre terre, mer et Sucrière, le Festival vous invite à cheminer, reproduisant, dans le temps qui lui est imparti, à l’échelle d’une ville cosmopolite et polycentrique, une large mappemonde.
Regardant évidemment vers la Méditerranée mais aussi résolument en lien avec d’autres capitales européennes, la programmation 2008 s’ouvre largement à des artistes venus de Londres, Copenhague, Prague, Rome, Berlin, Bruxelles, Hambourg... Marseille. Avec, en filigrane de cette édition 2008, La danse est une arme, l’exposition imaginée par le Centre National de la Danse de Pantin autour du New Dance Group. Ce mouvement qui naquit à New York en 1932, sur fond de révolte de mineurs dans la grande déroute économique et sociale de cette époque, déclina pour la danse l’un des plus beaux cris de contestation et de rassemblement du siècle : "l’art est une arme". Il est d’actualité.
Comme chaque été, le Festival de Marseille offrira une approche de la diversité du geste — au double sens de gestation et de gestuelle — dans la création contemporaine internationale, frappante en danse, mais tangible également en théâtre, en arts plastiques, en concerts, et, plus encore, dans des oeuvres hybrides, car les pièces les plus singulières échappent souvent aux catégories, aux disciplines...
À la discipline !
Hasard de l’art ? Cette année, les oeuvres qui ont intéressé cet axe de programmation sont nombreuses à avoir puisé leur inspiration au coeur de la musique. Depuis Stravinsky, Beethoven, Bach, Schönberg et Webern, jusqu’à Iggy Pop et les Sex Pixtols, ou l’électro de Ryoji Ikeda, en passant par les musiques actuelles turques et libanaises. La musique donne du souffle au corps et le mouvement donne en retour du corps à la musique.
Comment mieux vous donner à vivre ces élans oniriques qu’à travers un parcours poétique dans Marseille ? D’un voyage unique vers le Hangar 15 sur le Port Autonome au Théâtre Nono à la Campagne Pastré, entre terre, mer et Sucrière, le Festival vous invite à cheminer, reproduisant, dans le temps qui lui est imparti, à l’échelle d’une ville cosmopolite et polycentrique, une large mappemonde.
Regardant évidemment vers la Méditerranée mais aussi résolument en lien avec d’autres capitales européennes, la programmation 2008 s’ouvre largement à des artistes venus de Londres, Copenhague, Prague, Rome, Berlin, Bruxelles, Hambourg... Marseille. Avec, en filigrane de cette édition 2008, La danse est une arme, l’exposition imaginée par le Centre National de la Danse de Pantin autour du New Dance Group. Ce mouvement qui naquit à New York en 1932, sur fond de révolte de mineurs dans la grande déroute économique et sociale de cette époque, déclina pour la danse l’un des plus beaux cris de contestation et de rassemblement du siècle : "l’art est une arme". Il est d’actualité.
Apolline Quintrand
Directrice du Festival de Marseille
Eté 2008
Directrice du Festival de Marseille
Eté 2008
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