
Le blog de la danse : actualités, démocratisation culturelle et nouveaux visages de la culture. Proposé par l'association Mouvance d'Arts
Julie Dossavi : son "Grand-père n'aime pas le swing"

Disparition de Roland Petit, 10 juillet 2011
Anatomie de la sensation - pour Francis Bacon : Wayne McGregor, un jeune chorégraphe anglais interroge les limites physiques du corps en mouvement
Programmée du 29 juin au 15 juillet 2011 à l'Opéra Bastille, la création Anatomie de la sensation - pour Francis Bacon de Wayne McGregor a éveillé plus d'une sensation parmi les spectateurs. Il le faut dire, l'émerveillement a été en grande partie au rendez-vous ! Cette création rassemblait un chorégraphe hors norme, une superbe distribution, une technicité fascinante mettant en valeur la fragmentation du mouvement, une chorégraphie inventive où rien n'est laissé au hasard (on peut faire confiance au chorégraphe) et une magnifique mise en scène. Cependant, on sort de cette immersion un peu perplexe, car malgré toute cette beauté, cette intelligence du corps déployé des interprètes et étoiles de l'Opéra de Paris, il manque un je ne sais quoi qui permettrait à la magie d'opérer totalement... Seraient-ce la "dissection de la sensation", la partition de Mark-Anthony Turnage, blood on the Floor qui nous empêchent d'accéder au sens ou à l'essence et d'adhérer pleinement ? Il semble que je n'ai pas été seule à ressentir un sentiment mitigé.

MAC/VAL à Vitry-sur-Seine : Appel à participation > DANCING KILLING

Suite à la répétition générale du MIAMI CITY BALLET, le mardi 5 juillet dernier
J'ai eu le privilège d'assister à la répétition générale du Miami City Ballet au Théâtre du Châtelet le 5 juillet dernier et tenais à vous faire un retour sur mes impressions puisque vous pourrez assister à différents programmes, dans cette 7ème édition des Etés de la danse. Jusqu'au 23 juillet sont mis à l'honneur chaque soir plusieurs ballets de George Balanchine et des oeuvres d'autres chorégraphes comme Jerome Robbins, Paul Taylor, Twyla Tharp et enfin Christopher Wheeldon.
laire de base est le même, mais nous avons ajouté de nouveaux mots, de nouvelles phrases. Danser "classique" aujourd'hui est plus difficile, plus complexe , plus exigeant. Souvent, les gens ont tendance à penser que les plus grands danseurs du passé ne sont pas remplacés et que les danseurs de maintenant ne sont rien à côté d'eux. Ce n'est pas vrai ! Autrefois, ils étaient incomparables dans ce qui se faisait alors. Aujourd'hui, nous faisons autrement."
nte, les danseurs et danseuses qui se déployent en lignes harmonieuses, en guirlandes de corps pétries de musique qui se font et se défont pour évoluer en ensemble de plus petits groupes toujours d'une fluidité saisissante. Ce Ballet Imperial est servi par de magnifiques et sobres costumes qui ne sont pas alourdis par d'opulents décors laissant ainsi aux corps et à la chorégraphie le pouvoir évocateur de nous entrainer vers les fastes de Saint-Pétersbourg et de l'ancienne Russie.
spire de l'admiration de George Balanchine pour Auguste Bournonville (1805-1879), amoureux des pays méditerranéens qui a lui-même écrit un ballet Napoli (1842) où il intègre une tarentelle, danse pleine d'entrain et de joie de vivre du sud de l'Italie. J'ai été particulièrement impressionnée par la dextérité et la rapidité du travail des pointes, mais aussi par la vitalité des deux interprètes virtuoses : Jeannette Delgado et Kleber Rebello.
Valse est une illustration parfaite de la volonté de George Balanchine à "transformer le son en mouvement" pour que le ballet devienne une visualisation de la partition musicale, même s'il y a là également une histoire qui évolue vers un drame final.22ème Edition du Festival "Paris Quartier d'été" : du 14 juillet 2011 au 9 août 2011


APPEL A MOBILISATION ET A DONS pour la sauvegarde d'Entrez dans la danse !
20 places de cinéma à gagner pour la sortie en salle du film sur le chorégraphe Wayne MacGregor "Une pensée en mouvement"
