Atelier de la création
Juste un pas nu de Carolyn Carlson
Juste un pas nu de Carolyn Carlson
Jeudi 11 Octobre 2012 à 23h00 sur France Culture
par Florence Marguier-Forsythe et Myriam Guilhot.
Réalisation Isabelle Yhuel
© Laurent Philippe |
« Je suis née sur une étoile qui rêve dans l’eau. »
Juin 2012.
A l’Atelier de Paris- Carolyn Carlson à la Cartoucherie de Vincennes, où est installé son studio, la chorégraphe américaine Carolyn Carlson prépare ce qu’elle nomme un « Poetry Events ». L’événement – non reproductible - n’aura lieu qu’une seule fois.
Sur le plateau du théâtre, Carolyn Carlson intervient avec les danseurs Juha Marsalo et Peggy Dupont-Grelat puis avec les musiciens. A mesure que la mise en place progresse, on perçoit « comment » le spectacle se construit. Par petites touches, Carolyn Carlson inspire l’improvisation, puis elle organise les éléments d’une synthèse scénique destinée à aboutir à une « Poésie visuelle ».
Au cours de la répétition, un dialogue s’instaure entre nous et la chorégraphe.
Elle parle de son rapport à l’écriture, car elle a écrit un livre de Haïkus dont certains participent du spectacle. Elle s’exerce aussi à la calligraphie, art également présent sur le plateau.
Voyage, « mouvement perpétuel », improvisation, mort et vie, solitude fondamentale tissent l’aventure humaine et créatrice de Carolyn Carlson. L’immense figure de la nouvelle danse contemporaine évoque sa meilleure amie Pina Bausch à qui elle rend hommage, parle de l’éphémère du spectacle comme de ses rituels plus secrets. Chaque instant de vie est empli de création.
De son approche des philosophies orientales, on perçoit l’origine de l’essentialisation du geste. Entre danse, Haïku, calligraphie, Carolyn Carlson n’a de cesse d’exprimer à la fois le fragile et le plein, la verticalité et la torsion qui inscrivent l’Homme - comme le brin d’herbe - dans le cosmos.
Un paysage s’ouvre sur un dialogue imaginaire entre l’écrivain chorégraphe et le peintre Rothko.
Le poète Jean-Pierre Siméon cerne le travail d’écriture de la chorégraphe. A partir de quelques-unes de ses calligraphies, son maître de calligraphie, Hassan Massoudy, décrit un mouvement de danse intérieur. Sous le regard du cinéaste Damian Pettigrew, elle incarne aujourd’hui, l’âme poétique qui perdure en ce monde.
Avec : Jean-Pierre Siméon, traducteur de la poésie de Carolyn Carlson.
Hassan Massoudy : maitre calligraphe.
Damian Pettigrew, réalisateur de films documentaires (Beckett, Fellini, Balthus). Actuellement en tournage sur un documentaire de création autour de Carolyn Carlson.
Juha Marsalo, chorégraphe et danseur d’origine finlandaise. Artiste associé à L’Atelier de Paris.
Peggy Dupont-Grelat, danseuse invitée.
Musique in live : Alexis Aubry-Carlson et Alexandre Derzekke.
Lectures de poèmes traduits : Anne Sauvage et Myriam Guilhot.
Une émission qui ne manquera pas d'intérêt, soyez-en par avance convaincus ! A vos oreilles et votre sensibilité pour cette émission radiophonique inédite...
Valérie Gros-Dubois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour vos commentaires, ceux ci seront mis en ligne prochainement par l'équipe de Mouvance d'Arts.
Visitez notre site :
http://www.entrezdansladanse.fr/